LEISURE AND SOCIOLOGICAL THEORY IN BRITAIN

ABSTRACT

Recent British writers have criticised the established sociology of leisure for lacking firm theoretical roots, for adopting the everyday concept of leisure instead of questioning, then recognising an exposing its ideological qualities, and for using a definition of leisure with little relevance beyond the lives of adult, ethnic majority, male employees. Hence the alleged case for starting afresh from new foundations and reconstructing the field. This paper argues that no such reconstruction is necessary. Although leisure research has never possessed a single agenda, during the 1960s and 70s a consensus emerged around key propositions. It was agreed that modern leisure was a product of industrialism. A second point of agreement was that industrialisation led to a growth of leisure, which was expected to continue. Leisure scholars also agreed that uses of leisure varied according to personal tastes and individuals' positions in society. Different occupational, age and sex roles seemed to create different patterns of constraint and opportunity. Hence the plurality of leisure practices for leisure research to unravel. These are the key propositions that critics have sought to demolish prior to restarting from basics and reconstructing the sociology of leisure. This paper argues that the criticisms are fundamentally flawed, and that the consensus of the 1960s and 70s is a base to defend, then build-upon in researching current trends and advancing leisure theory. Leisure scholars have recently sharpened instruments such as diaries, time and space analysis, and activity profiling. The result is that we can now measure entire leisure styles, and explore their inter-relationships with the rest of life. Past achievements are the base from which leisure studies must grow new branches to analyse the implications of current trends in family patterns and in the life-course, together with changes in levels and types of employment. The sociology of leisure is uniquely equipped to unravel the meanings of such broader trends for everyday life in different sections of the community. This enterprise has immense policy-relevance, not only for leisure services, but also for a much wider range of economic, income, housing, welfare, educational and equal oportunity policies.

RÉSUMÉ

En Grande-Bretagne, les auteurs ont récemment critiqué la sociologie du loisir établie pour les raisons suivantes: elle manque de bases théoriques solides, elle a adopté un concept profane du loisir (au lieu de le remettre en question pour ensuite reconnaître et exposer ses qualités idéologiques), elle utilise une définition du loisir peu adaptée à la réalité autre que celle des travailleurs masculins adultes de la majorité ethnique. D'où la prétendue nécessité de la reconstruire sur de nouvelles bases. L'auteur de cet article prétend le contraire. S'il est vrai que la recherche en loisir n'a jamais possédé de programme unique, il n'en demeure pas moins que durant les années 60 et 70, un consensus s'est établi autour de propositions centrales. On était d'accord pour affirmer que le loisir moderne était un produit de l'industrialisation; que celle-ci menait à la croissance du loisir et que cette tendance allait se maintenir; que les utilisations du loisir variaient en fonction des goûts individuels et du rang social; que les différents rôles rattachés au sexe, à l'âge et à la profession déterminaient différents modèles d'offre et de contraintes, d'où la pluralité des pratiques de loisir. Telles étaient les principales propositions que les critiques ont tenté de démolir avant de reconstruire une nouvelle sociologie du loisir. L'auteur de cet article prétend, pour sa part, que ces critiques sont fondamentallement erronées et que le consensus des années 60 et 70 constitue une base à partir de laquelle on pourra reconstruire pour chercher les tendances actuelles et faire avancer la théorie du loisir. Les chercheurs en loisir ont récemment mis au point des instruments tels les journaux intimes, les analyses de temps et d'espace et les profils d'activités grâce auxquels on peut maintenant mesurer des styles de loisir complets et explorer leurs interrelations avec le reste de la vie. Les études du loisir doivent s'appuyer sur ce qui a été fait par le passé pour pousser plus loin l'analyse des implications des tendances qui se dessinent et modifient les modèles familiaux, le déroulement de la vie, les types et le niveau d'emploi. La sociologie du loisir possède des outils de recherche remarquables pour permettre de comprendre le sens de ces tendances générales dans la vie de tous les jours et dans les diverses strates de population. Une telle entreprise comporte des implications très nettes sur le plan de la prise de décision, non seulement dans le domaine du loisir, mais aussi dans des domaines plus vastes comme l'économie, le revenu, le logement, le bien-être social et l'égalité des chances.

RESUMEN

En Gran Bretaña, los autores han criticado recientemente la sociologia de tiempo libre establecida por las razones siguientes: Falta de bases teóricas sólidas, adopta un concepto demasiado simple del tiempo libre (en lugar de preguntarse para despues reconocer y exponer sus cualidades ideológicas), utiliza una definición de tiempo libre poco adaptada a la realidad otra que la de los trabajadores masculinos adultos de la mayoria étnica. De ahi la pretendida necesidad de reconstruirla sobre nuevas bases. El autor de este articulo pretende lo contrario. Si es verdad que la investigación en tiempo libre no ha poseido nunca un programa único, es verdad que durante los anos 60 y 70, un consensus se estableció acerca de proposiciones centrales. Se estaba de acuerdo en afirmar que el tiempo libre moderno era un producto de la industrialización; que ésta llevaba al crecimiento del tiempo libre y que esta tendencia iba a mantenerse; que la utilización de tiempo libre variaria en función de gustos individuales y de clase social; que los diferentes papeles con relación al sexo, a la edad y a la profesión determinarian diferentes modelos de oferta y de constreñimiento, de ahi la pluralidad de las prácticas de tiempo libre. Estas eran las principales proposiciones que los cŕticos intentaron demoler antes de reconstruir una nueva sociologia de tiempo libre.

El autor de este articulo pretende, por su lado, que esas criticas son fundamentalmente erróneas y que el consensus de los años 60 y 70 constituye una base de la que apartir de ella se podra reconstruir para buscar las tendencias actuales y hacer avanzar la teoria del tiempo libre. Los investigadores en tiempo libre han recientemente puesto a punto instrumentos como los diarios íntimos, los análisis de tiempo y de espacio y los perfiles de actividades gracias a las que podemos ahora medir estilos de tiempo libre completos y explorar sus inter-relaciones con el resto de la vida. Los estudios de tiempo libre deben apoyarse sobre lo que ya ha sido hecho en el pasado para empujar más lejos el análisis de las implicaciones y tendencias que se dibujan y modifican los modelos familiares, el desarrollo de la vida, los tipos y el nivel de empleo. La sociologia del tiempo libre posehá tiles de investigación remarcables para permitir comprender las tendencias y el sentido en la vida cotidiana y los diversos niveles en la población. Tal empresa comporta implicaciones claras en el plan de toma de decisiones, no solamente en el terreno de tiempo libre, pero también en terrenos más vastos, la economia, la renta, la vivienda, el bien estar social y la igualdad.