Abstract
Using the authors’ personal experience, this article explores the complex and contradictory relationship between DIY home improvement practices and leisure experience. Despite the ubiquitous nature of DIY and home improvement activities in western culture, research that specifically examines the relationship between DIY home improvement and leisure is scarce. DIY, with its focus on specialized skills, perseverance, productiveness and work-like nature, can be viewed as a serious leisure activity. Using DIY as a means to examine serious leisure, this article begins to address how and why our experiences and definitions of leisure change over the life course or in reaction to changing situations.
Utilisant l’expérience personnelle de l’auteur, dans le cadre d’une auto-ethnographie, cet article explore la relation complexe et contradictoire entre les pratiques de rénovation de sa maison par soi-même (que l’on rassemble plus ou moins sous le terme de bricolage en Europe francophone) et l’expérience récréative. Malgré l’importance des activités de « faire soi-même » (DIY pour do-it-yourself en anglais) et d’amélioration de sa résidence dans la culture occidentale, les recherches qui traitent de la relation entre rénovation de son habitat DIY et loisir sont très peu nombreuses. Le DIY en amélioration de sa résidence, pour ne pas dire le bricolage, avec les compétences spécialisées qu’il requiert, la persévérance qu’il implique et la productivité qui en résulte, ressemble à un travail et peut être considéré comme une activité, dite, de loisir sérieux. Utilisant le cas du DIY en amélioration de son habitat pour discuter ce concept de loisir sérieux, cet article examine comment et pourquoi nos expériences et nos définitions de ce qui est loisir changent au cours de la vie et en fonction des situations.