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Introductions

Social participation, leisure and active aging

&

Social participation is one of the three pillars of the active aging model highlighted by the World Health Organization (OMS, Citation2002). Leisure is a form of social participation that is important for the quality of life and the physical and mental health of seniors (Agahi, Silverstein, & Parker, Citation2011; Kleiber, Citation2013; Litwin & Shiovitz-Ezra, Citation2006). Satisfactory participation in their leisure activities is not always easy for many seniors to achieve. On the one hand, some seniors may find it harder to retire and experience difficulties in engaging in meaningful leisure activities. On the other hand, groups of seniors (with disabilities, cognitive impairment, mental illness, etc.) may face discrimination (Goffman, Citation1975) that may hinder their social participation. This discrimination then becomes a societal form of mistreatment that limits their ability to maintain satisfactory social practices, particularly with regard to leisure activities. This finding is worrisome given the role of participation for active aging (OMS, Citation2002). In fact, maintaining social participation is crucial not only for seniors’ quality of life, but also for their physical and mental health. In a context of accelerated aging of the population, it is essential to better understand how leisure can fully take its place in the daily lives of seniors. This special issue of Society and Leisure, which brings together articles from researchers from various fields, seeks to answer this question. All of the articles selected, in fact, are intended to stimulate reflection on the conditions which would favor optimal participation in leisure amongst all seniors: they approach the issue from different angles and offer additional solutions.

The articles by Poulin et al., Séguin and Meisner, Stilwell et al., and Provencher et al. document some of the determinants of older adults’ social participation in order to better understand what can encourage or hinder their commitment in meaningful leisure activities. First, Poulin et al. explore the needs of stroke survivors and their loved ones with regard to their recovery of meaningful social participation. They highlight the pertinence of setting up programs to support seniors in the redefinition of a life project – especially with regard to the recovery of leisure activities – following a stroke. Subsequently, Séguin and Meisner go on to explore how ageism can become a barrier to physical activity and sport among seniors. They show the need to rebuild older people’s images of physical activity as they age and limit their participation, as well as the importance of developing services adapted to the needs of seniors. Stilwell et al. explore the role of maintaining significant leisure practices to reduce isolation and facilitate the adaptation of people with Parkinson’s disease. Finally, Provencher et al. were interested in compensatory strategies (e.g., energy-saving principles, technical aids, adapted transportation) likely to favor the pursuit of a significant leisure activity for vulnerable seniors. More specifically, the knowledge and motivation of these seniors with regard to strategies proposed to them were documented, with the goal of guiding the implementation of interventions adapted to their needs.

Other articles, notably those of Meisner et al., Levert et al., Couture, and Raymond et al., explore avenues that can optimize seniors’ participation in meaningful leisure activities. To begin, Meisner and his team present the effects of the ‘Steps to Connect’ recreational education program for seniors in rural areas. Levert et al., for their part, demonstrate the effects of an individualized support program to support the social participation of seniors with traumatic brain injury. Couture’s article reflects on the potential of an art program in a residential setting to support the participation of seniors following a traumatic event. Finally, Raymond et al. discuss the importance and challenges of putting in place awareness-raising measures to reduce the risk of exclusion of vulnerable seniors.

We hope that this special issue will contribute to the reflection both for the development of knowledge and for the practice. These studies will ultimately contribute to creating the conditions for optimal social participation of seniors, especially those in vulnerable situations.

INTRODUCTION

Participation sociale, loisir et vieillissement actif

Véronique Provenchera et Hélène Carbonneaub

aCentre de recherche sur le vieillissement, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, QC, Canada

bDépartement d’études en loisir, culture et tourisme, Université du Québec à Trois-Rivières, Trois-Rivières, QC, Canada

La participation sociale constitue l’un des trois piliers du modèle de vieillissement actif mis de l’avant par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS, Citation2002). Le loisir représente une forme de participation sociale importante pour la qualité de vie ainsi que la santé physique et mentale des aînés (Agahi, Silverstein, et Parker, Citation2011; Kleiber, Citation2013; Litwin et Shiovitz-Ezra, Citation2006). Une participation satisfaisante dans leurs activités de loisir n’est toutefois pas toujours simple à atteindre pour nombre d’aînés. D’une part, certains aînés peuvent vivre plus difficilement l’arrivée à la retraite et éprouver des difficultés à s’engager dans des activités de loisir signifiantes. D’autre part, des groupes d’aînés (aînés handicapés, avec atteintes cognitives, souffrant de maladie mentale, etc.) peuvent faire face à de la stigmatisation (Goffman, Citation1975) susceptible d’entraver leur participation sociale. Cette stigmatisation devient alors une forme sociétale de maltraitance qui vient limiter leurs possibilités de maintenir des pratiques sociales satisfaisantes, notamment au regard des activités de loisir. Ce constat est préoccupant vu le rôle de la participation pour un vieillissement actif (OMS, Citation2002). En effet, le maintien d’une participation sociale est crucial non seulement pour la qualité de vie des aînés, mais aussi pour leur santé physique et mentale. Dans un contexte de vieillissement accéléré de la population, il s’avère essentiel de mieux saisir comment le loisir peut pleinement prendre sa place dans le quotidien des aînés. Ce numéro spécial de Loisir et Société, qui regroupe des écrits de chercheurs de divers horizons s’intéressant aux aînés, cherche à répondre à ce questionnement. En effet, l’ensemble des articles retenus vise à alimenter la réflexion sur les conditions favorisant une participation optimale en loisir chez tous les aînés : ils aborderont la problématique sous des angles différents et offriront des pistes de solutions complémentaires.

Certains articles (voir Poulin et al., Séguin et Meisner, Stilwell et al., Provencher et al.) documentent certains déterminants de la participation sociale des aînés en vue de mieux saisir ce qui peut encourager ou freiner leur engagement dans des activités de loisir signifiantes. D’abord, Poulin et ses collègues explorent les besoins des personnes ayant subi un AVC et ceux de leurs proches face à la reprise d’une participation sociale signifiante. Ils soulignent la pertinence de mettre en place des programmes pour accompagner les personnes âgées dans la redéfinition d’un projet de vie – notamment au regard de la reprise des loisirs – à la suite d’un AVC. Par la suite, Séguin et Meisner approfondissent comment l’âgisme peut devenir un frein à la pratique d’activités physiques et sportives chez les aînés. Ils montrent la nécessité de déconstruire les images que se font les aînés face à la pratique d’activités physiques avec l’âge et qui limitent leur participation ainsi que l’importance de développer une offre adaptée aux besoins des aînés. Stilwell et ses collaborateurs explorent le rôle du maintien de pratiques de loisir significatives pour réduire l’isolement et faciliter l’adaptation des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Finalement, Provencher et ses collègues se sont intéressées aux stratégies compensatoires (par ex., principes d’économie d’énergie, aides techniques, transport adapté) susceptibles de favoriser la poursuite d’une activité signifiante de loisir chez les aînés en situation de vulnérabilité. Plus spécifiquement, la connaissance et la motivation de ces aînés à l’égard de stratégies qui leur étaient proposées ont été documentés, en vue de guider la mise en place d’interventions adaptées à leurs besoins.

D’autres articles (Meisner et al., Levert et al., Couture, Raymond et al.), notamment ceux de Meisner et collègues, de Levert et collaborateurs, de Couture, et de Raymond et collaborateurs, approfondissent des avenues susceptibles d’optimiser l’engagement des aînés dans des activités signifiantes de loisir. Pour débuter, Meisner et son équipe présentent les effets du programme d’éducation au loisir « Steps to Connect » auprès de personnes aînées en milieu rural. Levert et collègues démontrent, pour leur part, les effets d’un programme d’accompagnement individualisé, l’APIC, pour soutenir la participation sociale d’aînés ayant un traumatisme crânien. L’article de Couture, quant à lui, apporte une réflexion sur le potentiel d’un programme d’art en milieu d’hébergement pour soutenir la participation d’aînés à la suite d’un événement traumatique. Finalement, Raymond et son équipe abordent l’importance et les enjeux de mettre en place des moyens de sensibilisation pour réduire les risques d’exclusion des aînés en situation de vulnérabilité.

Nous espérons que ce numéro spécial contribuera à nourrir la réflexion tant pour le développement de savoirs, que pour le milieu de la pratique. Ces études contribueront ultimement à la mise en place de conditions favorisant une participation sociale optimale des aînés, en particulier ceux en situation de vulnérabilité.

Références

  • Agahi, N., Silverstein, M., et Parker, M. G. (2011). Late-life and earlier participation in leisure activities: Their importance for survival among older persons. Activities, Adaptation & Aging, 35(3), 210–222.
  • Goffman, E. (1975). Stigmate. Les usages sociaux des handicaps. Paris : Les Éditions de Minuit.
  • Kleiber, D. A. (2013). Redeeming leisure in later life. In T. Freire (Ed.), Positive leisure sciences: From subjective experience to social contexts (pp. 21–38). Dordrecht: Springer. doi:10.1007/978-94-007-5058-6_2
  • Litwin, H., et Shiovitz-Ezra, S. (2006). The association between activity and wellbeing in later life: What really matters? Ageing and Society, 26(2), 225–243.
  • OMS. (2002). Vieillir en restant actif : cadre d’orientation. Récupéré de http://whqlibdoc.who.int/hq/2002/WHO_NMH_NPH_02.8_fre.pdf?ua=1

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