Abstract
Hourly observations of temperature difference between the 61 ‐ and 6.1‐m levels of the Montréal Botanical Gardens meteorological tower from December 1967 to November 1972 have been stratifïed according to wind direction and season, and have been analysed to find any variation of the urban stability with respect to wind direction. A maximum in stability was found to be associated with easterly and southeasterly winds, and a maximum in instability with westerly and northwesterly winds. The amplitude of this variation is such that the instability for the three hours around noon moves, according to Pasquill nomenclature, from class A (very unstable) to class D (neutral), thus generating notable differences between the coefficients of dispersion used in the Gaussian dispersion and hence between the pollutant concentrations calculated with these various coefficients.
Résumé
Les observations horaires des différences de température entre les niveaux 61 et 6,1 m de la tour météorologique du Jardin Botanique de Montréal de décembre 1967 à novembre 1972 ont été stratifiées selon la direction du vent et les saisons, et analysées pour y déceler une variation de la stabilité urbaine enfonction de la direction du vent. Il existe un maximum de stabilité associée aux vents de l'estet du sud‐est etun maximum d’ instabilité pour les vents souflant de l'ouest et du nord‐ouest. L'amplitude de cette variation est telle que l’ instabilité pour les heures autour de midi, passe, selon la nomenclature de Pasquill, de la classe A (très stable) à la classe D (neutre), générant ainsi des différences notables entre les coefJicients de dispersion utilisés dans la dispersion gaussienne et, par la suite, entre les concentrations des polluants calculées à l'aide de ces coeficients.