Baroclinic oscillations of tidal frequency at ocean weather station P

Abstract

We analyse time series records of isopleth depths derived from two extended sequences of hourly and bi‐hourly sampled profiles taken at Ocean Weather Station P during the summers of 1961 and 1969. Vertical displacements to 240‐m depth are mainly of semidiurnal frequency with r.m.s. amplitudes of 1–4 m. Displacements at diurnal and near‐inertial frequencies are typically less than a metre and have little statistical significance. Within the semidiurnal band, motions appear to be predominantly at the principal solar (S₂) rather than the principal lunar (M₂) semidiurnal frequency. The phase of the M₂ baroclinic tide is roughly equal to that of the M₂ barotropic tide (as extrapolated from coastal and seamount observations); phases of other constituents differ appreciably from barotropic values.

Résumé

On analyse les séries temporelles des données sur les isoplètes de profondeur obtenues à partir de deux échantillons de longue période de relevé des profiles horaires et bi‐horaires pris à la station météorologique océanique P au cours des étés de 1961 et de 1969. Les déplacements verticaux allant jusqu'à 240 m ont essentiellement une fréquence semi‐diurne et des amplitudes ayant une moyenne quadratique variant de 1 à 4 m. Les mouvements associés aux fréquences diurnes et aux fréquences associés à la quasi‐inertie sont consistemment inférieurs à un mètre et sont faiblement significatif statistiquement. Au sein du spectre semi‐diurne, les mouvements semblent être associés aux fréquences principales solaires semi‐diurnes (S2) plutôt qu’ aux fréquences principles lunaires semi‐diurnes (M2). La phase de la marée barocline de M₂ est grosso modo égale à celle de la marée barotrope de cette dernière (ceci résulte de l'extrapolation des observations côtières et marines); les phases des autres composantes semblent être considérablement différentes des valeurs barotropes.