Abstract
Analysis of 39 satellite‐tracked drifter records from the Newfoundland Grand Banks region has allowed maps of the mean and variable flows to be drawn. The variable currents are particularly large relative to the mean for the shelf, Flemish Cap and in the Newfoundland Basin. The ratio of the mean to variable flow is largest along the path of the Labrador Current. Drifters that either have been released on or migrate onto the Grand Banks remain therefor an average of 71 d. A statistical study of the effect of wind on drifter motion has shown that winds can only account for about 10% of current variability. This result is examined with consideration given to data noise, aliasing and non‐stationary conditions. Some drifters that were deployed in the Labrador Current moved onto the shelf and vice versa. These observations have been used to estimate the rate of exchange between the Current and the Grand Banks. Using this exchange rate in a box model, it is calculated that, over the iceberg season, 30% of the bergs will be in the Avalon Channel, 20% on the Grand Banks and 50% in the Labrador Current, in good agreement with the observed distribution. An alternative model based solely on advection is considered as well. The exchange model is also applied to the salinity budget for the Labrador Current with some success.
Résumé
L'étude de 39 relevés provenant de dériveurs suivis par satellite dans la région des Grands bancs de Terre‐Neuve a permis de dresser des cartes représentant le courant moyen et ses variabilités. L'intensité des courants variables de la plate‐forme continentale, du bonnet flamand et du bassin de Terre‐neuve est supérieure à la moyenne. Le rapport entre courant moyen et courant variable est plus important le long de la trajectoire du courant du Labrador. Les dériveurs qu'on rencontre dans la région des Grands bancs y passent en moyenne 71 jours. Une étude statistique de l'effet du vent sur le mouvement des dériveurs a indiqué qu'environ 10 % seulement de la variabilité des courants sont attribuables aux vents. Au moment de l'analyse de ce résultant, on a tenu compte des bruits aléatoires, des problèmes de sous‐échantillonnage dans le temps et des conditions non stationnaires. Certains dériveurs du courant du Labrador se sont rendus sur la plate‐forme continentale et d'autres ont fait le mouvement inverse. Ces observations ont permis d'estimer le taux d'échange entre le courant et les Grands bancs. En utilisant ce taux d'échange dans le cadre d'un modèle systématique (box model), on calcule que pendant la saison des icebergs, 30 % d'entre eux se trouveront dans le chenal d'Avalon, 20 % sur les Grands bancs et 50 % dans le courant du Labrador, ce qui concorde bien avec la répartition observée. On a également tenu compte d'un autre modèle, basé uniquement sur l'advecticn. Le modèle de Véchange permet aussi d'établir avec une certaine exactitude le bilan de salinité du courant du Labrador.