Abstract
Temperature, salinity and ice drift data collected in the Newfoundland marginal ice zone during the period of ice retreat in 1990 are analysed to identify oceanographic features that are important for studies of sea‐ice distribution and movement. The cold and low‐salinity shelf water covered with sea ice is found eastward of the shelf break in the upper 100 m of the water column. A sharp surface temperature/salinity front separates this water from the warmer and more saline waters of the Labrador Sea. The presence of the shelf water in the deep water region can be attributed to the effects of wind forcing, ice melting and frontal instability. Associated with the front is a southward flowing current of 0.24 ms−1. Evidence of this frontal jet is found from both the ice drift data and dynamic calculations. The Labrador Current is locked to the topography. Its position and velocity are not affected by the presence of the sea ice. At the ice edge, intense mixing manifested by an interleaving structure of the temperature field is frequently observed. Sea‐ice distribution and motion can be strongly affected by these oceanographic features, and in turn, sea ice can play an important role in creating these features. The observations suggest that in studying the marginal ice zone, coupled ice‐ocean dynamics and thermodynamics should always be considered.
Résumé
On analyse la température, la salinité et la dérive de la glace à partir des données rassemblées dans la zone marginale de glace de Terre‐Neuve, durant la période de retraite des glaces en 1990, pour identifier les entités océanographiques importantes à l'étude de la distribution et du mouvement des glaces de mer. On trouve l'eau couverte de glace, froide et de basse salinité, de la plate‐forme continentale à l'est de la rupture de pente dans les 100 m supérieurs de la colonne d'eau. Un front de surface prononcé, température froide/basse salinité, sépare cette eau de l'eau plus chaude et salée de la mer du Labrador. La présence de l'eau de la plate‐forme dans la région d'eau profonde peut être attribuée aux effets du forçage du vent, de la fonte de la glace et de l'instabilité frontale. Un courant vers le sud de 0,24 ms−1 est associé au front. La présence de ce courant frontal est confirmé par les données sur la dérive des glaces et les calculs dynamiques. Le courant du Labrador suit la topographie; sa position et sa velocité ne sont pas affectées par la glace de mer. On observe souvent, à la limite des glaces, un fort mélange représenté par la structure intercallée du champ de température. La distribution et le mouvement des glaces peuvent être fortement influencés par ces entités océanographiques et, en conséquence, la glace de mer peut jouer un rôle important dans leurs créations. Les observations laissent penser que l'étude de la zone marginale des glaces devrait toujours considérer la dynamique et la thermodynamique du couple glace/océan.