Frequency of isolation of species of Diaporthe and Phomopsis from soybean plants in Ontario and benefits of seed treatments

Abstract

Diaporthe–Phomopsis complex, caused by Diaporthe phaseolorum var. caulivora, D. phaseolorum var. sojae, and Phomopsis longicolla, is an important disease complex of soybean (Glycine max) in Canada. To determine the predominant species of causal fungi in Ontario, 2700 pieces of stem tissue, 2700 pieces of pod tissue, and 9000 seeds from diseased plants were collected at nine locations each year from 2002 through 2004. In total, 17 280 isolates of the three pathogens were obtained from these plant parts over the 3 years, of which 73% were from stems, 23% from pods, and only 3% from seeds. Phomopsis longicolla was the predominant species (41% of isolates), followed by D. phaseolorum var. caulivora (37%) and D. phaseolorum var. sojae (22%). In total, 19 seed treatments consisting of various combinations of 10 formulated fungicides and two bioagents were evaluated at two sites each year from 2002 through 2004. Significant increases (P ≤ 0.05) in emergence and yield were observed for 8 and 2 of 11 seed treatments in 2002, 7 and none of 19 treatments in 2003, and all of 18 treatments in 2004, respectively. All 19 treatments in 2003 and 13 of 18 treatments in 2004 reduced root-rot severity. These treatments increased emergence by 2%–10% and yield by 7%–19%, and reduced root-rot severity by 20%–79%. ACM941 (Clonostachys rosea) + Apron Maxx RTA^® (fludioxonil plus metalaxyl) was the only treatment that increased yield in 2 of the 3 years. Other treatments increased yield only in a single year. The results of this study provide evidence that fludioxonil, difenoconazole, triazolinthion, and trifloxystrobin protect soybean from seed-borne D. phaseolorum var . caulivora, D. phaseolorum var. sojae, and P. longicolla and increase plant emergence and yield, and that the effectiveness of these fungicides may be enhanced when they are used in combination with the bioagents. Key words: soybean, Glycine max, Diaporthe phaseolorum var . caulivora, Diaporthe phaseolorum var. sojae, Phomopsis longicolla, seed treatment.

Au Canada, l'association Diaporthe-Phomopsis, constituée du Diaporthe phaseolorum var. caulivora, du D. phaseolorum var. sojae et du Phomopsis longicolla, est importante association de maladies sur le soja (Glycine max). À chaque année, entre 2002 et 2004, 2700 tissus pédonculaires, 2700 tissus de gousses et 9000 graines provenant de plantes malades furent récoltés à neuf endroits afin de déterminer l'identité des espèces prédominantes parmi les champignons causaux en Ontario. En 3 ans, un total de 17 280 isolats des agents pathogènes furent obtenus de ces parties de plante; de ceux-ci, 73 % provenaient de pédoncules, 23 % de gousses et seulement 3 % de graines. Le P. longicolla fut l'espèce prédominante (41 % des isolats), suivi du D. phaseolorum var. caulivora (37 %) et du D. phaseolorum var. sojae (22 %). De 2002 à 2004, un total de 19 traitements de semences, soit diverses combinaisons de 10 formulations de fongicides et de deux agents de lutte biologique, furent évalués à deux endroits à chaque année. Des augmentations significatives (P ≤ 0,05) de la levée et du rendement furent observées pour 8 et 2 des 11 traitements de semences en 2002, pour 7 et aucun des 19 traitements en 2003, et pour tous les 18 traitements en 2004, respectivement. Les 19 traitements en 2003 et 13 des 18 traitements en 2004 ont réduit l'intensité de la pourriture des racines. Ces traitements ont augmenté la levée de 2 % à 10 % et le rendement de 7 % à 19 %, et ont réduit l'intensité de pourriture des racines de 20 % à 79 %. Le traitement ACM941 (Clonostachys rosea) + Apron Maxx RTA^® (fludioxonil plus métalaxyle) fut le seul qui augmenta le rendement lors de 2 des 3 années. D'autres traitements ont augmenté le rendement lors d'une seule année. Les résultats de la présente étude prouvent que le fludioxonil, le difénoconazole, le triazolinthion et la trifloxystrobine protègent le soja contre les D. phaseolorum var . caulivora, D. phaseolorum var. sojae et P. longicolla séminicoles et augmentent la levée et le rendement, et que l'efficacité de ces fongicides peut être améliorée lorsqu'ils sont combinés à des agents de lutte biologique. Mots-clés : soja, Glycine max, Diaporthe phaseolorum var . caulivora, Diaporthe phaseolorum var. sojae, Phomopsis longicolla, traitement de semences.