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Re-engineering construction: going against the grain

&
Pages 97-106 | Published online: 18 Oct 2010
 

Abstract

An overtly critical perspective on ‘re-engineering construction’ is presented. It is contended that re-engineering is impossible to define in terms of its substantive content and is best understood as a rhetorical label. In recent years, the language of re-engineering has heavily shaped the construction research agenda. The declared goals are to lower costs and improve value for the customer. The discourse is persuasive because it reflects the ideology of the ‘enterprise culture’ and the associated rhetoric of customer responsiveness. Re-engineering is especially attractive to the construction industry because it reflects and reinforces the existing dominant way of thinking. The overriding tendency is to reduce organizational complexities to a mechanistic quest for efficiency. Labour is treated as a commodity. Within this context, the objectives of re-engineering become ‘common sense’. Knowledge becomes subordinate to the dominant ideology of neo-liberalism. The accepted research agenda for re-engineering construction exacerbates the industry's problems and directly contributes to the casualization of the workforce. The continued adherence to machine metaphors by the construction industry's top management has directly contributed to the ‘bad attitudes’ and ‘adversarial culture’ that they repeatedly decry. Supposedly neutral topics such as pre-assembly, partnering, supply chain management and lean thinking serve only to justify the shift towards bogus labour-only subcontracting and the associated reduction of employment rights. The continued casualization of the workforce raises real questions about the industry's future capacity to deliver high-quality construction. In order to appear ‘relevant’ to the needs of industry, it seems that the research community is doomed to perpetuate this regressive cycle.

Cet article présente une perspective ouvertement critique de la restructuration dans l'industrie de la construction. L'auteur prétend qu'il est impossible de définir la restructuration dans son acception qui vise le fond et qu'elle est mieux perçue comme une étiquette rhétorique. Au cours de ces dernières années, le langage de la restructuration a fortement pesé sur les thèmes de la recherche dans la construction. Les objectifs déclarés sont la baisse des coûts et lamélioration de la valeur pour le client. Ce discours est persuasif mais il reflète l'idéologie de la culture d'entreprise et de la rhétorique associée de la réactivité du client. La restructuration est particulièrement intéressante pour l'industrie de la construction car elle traduit et renforce le mode dominant de pensée actuel. La tendance prépondérante est de ramener les complexités de l'organisation à une recherche mécaniste de l'efficacité. La main-d'ceuvre est traitée comme une marchandise. Dans ce contexte, les objectifs de la restructuration s'apparentent au bon sens. La connaissance devient subordonnée à l'idéologie dominante du néolibéralisme. Les axes de recherche acceptés pour la restructuration dans la construction aggravent les problèmes de l'industrie et contribuent directement à la nature occasionnelle de la main d'ceuvre. Le recours permanent à des métaphores industrielles de la part des cadres supérieurs du secteur de la construction a contribué directement au développement de mauvaises attitudes et d'une culture conflictuelle qu'ils ne cessent de décrier. Des thèmes soi-disant neutres comme le pré-assemblage, le partenariat, la gestion des chaînes d'approvisionnement, tout comme une réflexion appauvrie ne servant qu'à justifier le glissement vers une fausse sous-traitance ne portant que sur la main-d'ceuvre et vers une réduction correspondante des droits en matière d'emploi. Le recours continu à une main d'ceuvre occasionnelle suscite de véritables questions quant à la future capacité de cette industrie à fournir des produits de construction de grande qualité. Pour sembler “coller” aux besoins de l'industrie, il apparaît que les chercheurs soient obligés de pérenniser ce cycle de régression.

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