Abstract
For most of the twentieth century, Canada was the largest global producer and exporter of asbestos. Production peaked at 1.7 million tonnes in 1974. When US and European multinational corporations abandoned the asbestos trade in response to asbestos-related deaths, worker lawsuits and enormous compensation claims, Canada became the industry's global advocate and defender of Quebec's asbestos exports. By 2006 when Harper took power, Quebec's mines were near extinction, having sought bankruptcy protection, laid off 90% of their workers and slashed wages. Responding to the medical evidence, the economic facts, public pressure and the harm being caused to Canada's reputation, almost all the other federal and Quebec political parties, including the Liberal Party of Canada and the Parti Québécois, ended their support for the asbestos industry. The Harper government, however, continued to deny medical evidence and politicized the scientific debate. Canada sabotaged international initiatives to control the asbestos trade and opposed UN safety proposals regarding asbestos in earthquake and tsunami prone areas. Harper's asbestos policies tarnished Canada's reputation and attracted domestic and international condemnation.
Pendant la plus grande partie du vingtième siècle, le Canada a été le principal producteur et exportateur d'amiante au monde. La production d'amiante y a atteint 1,7 million de tonnes en 1974. Lorsque les multinationales américaines et européennes ont abandonné le commerce de l'amiante à la suite des décès imputés au matériau, des procès et des demandes de compensations énormes des ouvriers, le Canada est devenu l'avocat mondial de cette industrie et le défenseur des exportations du Québec. En 2006, lorsque Harper est arrivé au pouvoir, les mines du Québec étaient proches de l'extinction, après avoir cherché à bénéficier de la loi sur la protection de la faillite, licencié 90% de leurs effectifs et fortement réduit les salaires. En réponse aux preuves médicales, aux réalités économiques, à la pression de l'opinion publique et aux dommages infligés à la réputation du Canada, presque tous les partis fédéraux et du Québec, y compris le Parti Libéral du Canada et le Parti Québécois, ont arrêté de soutenir l'industrie de l'amiante. Le gouvernement Harper a néanmoins continué de nier les preuves médicales et politisé le débat scientifique. Le Canada a saboté les initiatives internationales visant à contrôler le commerce de l'amiante et s'est opposé aux propositions de l'ONU concernant la sécurité vis-à-vis de l'amiante dans les zones exposées aux séismes et aux tsunamis. La politique de Harper sur l'amiante a terni la réputation du Canada et engendré sa condamnation, aussi bien au plan national qu'au plan international.