ABSTRACT
Corruption is often seen as being caused by internally motivated greed leading to prohibited acts in contravention of laws, rules and regulations. However, corruption may also be defined as “dishonest action that destroys people’s trust.” Building on research conducted by scholars examining this phenomenon in the United States military, this article explores questionable actions, which are externally motivated by systemic factors embedded in the culture of the Canadian Armed Forces (CAF), by senior leaders in the CAF that can destroy trust in its chain of command. It analyzes two case studies, the Deschamps report into sexual misconduct in the CAF and the Board of Inquiry into Afghan sexual assaults witnessed by CAF members, to identify some key themes and areas for future research into how the lack of trust in the chain of command has impacted negatively on the CAF’s professionalism and culture.
RÉSUMÉ
La corruption est souvent perçue comme un phénomène causé par la cupidité découlant de motivations internes qui conduit à des agissements prohibés, en infraction aux lois, aux règles et aux réglementations. Mais la corruption peut également être définie comme « un agissement malhonnête qui mine la confiance accordée par la population ». S’appuyant sur une recherche conduite par des universitaires qui ont examiné ce phénomène dans l’armée américaine, cet article explore les agissements douteux, motivés par des facteurs systémiques externes qui, intégrés à la culture des Forces armées canadiennes (FAC) par des cadres supérieurs de cette institution, peuvent miner la confiance en sa chaîne de commandement. Il analyse deux études de cas - le Rapport Deschamps sur l’inconduite sexuelle dans l’Armée, et la Commission d’enquête sur les agressions sexuelles en Afghanistan, dont des membres de l’Armée ont été les témoins - afin d’identifier certains thèmes clés et domaines pour de futures recherches sur la manière dont le manque de confiance dans la chaîne de commandement a négativement impacté le professionnalisme et la culture de la FAC.