Friend or faux? Trudeau, Indigenous issues and Canada’s brand

ABSTRACT

Canada and Canadians often consider themselves to be a force for good in the world. Does that self-perception hold true with Indigenous issues? This article evaluates Canada’s brand with respect to international Indigenous issues historically, as well as contemporarily under the leadership of the Trudeau government, with a focus on the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples and the Arctic Council. Canada’s record is shown to be mixed, with a history of diminishment of Indigenous rights on the world stage, paired with real leadership and commitment to partnership in regional Arctic governance. However, there is little evidence that Canada’s treatment of its Indigenous peoples, which has risen as a key domestic policy issue in the wake of the Truth and Reconciliation Commission, has affected its international brand. More concretely, domestic angst and discomfiture with regards to Canada’s relationship with its Indigenous peoples could lead to a downplaying of Canada’s reputational strengths of diversity and tolerance.

RÉSUMÉ

Le Canada et les canadiens se considèrent souvent comme une force au bénéfice du bien dans le monde. Cette auto-perception se vérifie-t-elle en ce qui concerne les questions liées aux autochtones ? Cet article évalue le label canadien vis-à-vis des questions autochtones sur la scène internationale, d’un point de vue historique, mais aussi contemporain - sous le leadership du gouvernement Trudeau - en se concentrant sur la Déclaration des Nations-Unies sur les droits des peuples autochtones et sur le Conseil de l’Arctique. Le bilan du Canada se révèle comme étant mitigé, avec une histoire de diminution des droits des autochtones sur la scène internationale, associée à de véritables leadership et engagement, en termes de partenariat, au sein de la gouvernance régionale de l’Arctique. Cependant les données sont rares sur la manière dont le Canada traite ses populations autochtones, et dans le prolongement de la Commission de vérité et réconciliation, ce point a émergé comme une question majeure de politique domestique et terni l’image internationale du pays. Plus concrètement, l’angoisse et la déconfiture concernant le rapport du Canada avec ses populations autochtones pourrait conduire à une minimisation des forces de diversité et de tolérance qui forgent la réputation du pays.

Disclosure statement

No potential conflict of interest was reported by the author.

Notes on contributor

Heather Exner-Pirot is the Managing Editor of the Arctic Yearbook and a Strategist for Outreach and Indigenous engagement at the University of Saskatchewan.