ABSTRACT
Canada’s Species at Risk Act (SARA) has been critiqued for only protecting species on federal lands. However, this shortcoming has never been quantitatively assessed in terms of species’ ranges. We assessed the proportion of ranges of federally-listed terrestrial species at risk (SAR) receiving protection via SARA, excluding birds protected by the Migratory Birds Convention Act. Additionally, we assessed species protection provided by provincial and territorial protected areas within the ranges of SARA-listed species. We show that federal land provides protection within only 8.1% of species’ Canadian ranges on average, and 63.1% of 252 terrestrial SAR are protected within less than 5% of their range. The addition of provincial and territorial protected areas increases this average to 14.6% and reduces the percent with less than 5% protection to 34.9% of species. Eighteen species receive 0% protection within their Canadian ranges. We found no significant difference in average protection among taxonomic groups. Canada’s capacity to protect SAR via SARA could be improved by greater coordination among national, provincial and Indigenous governments, the creation of a more effective protected area network, exercising SARA’s provision for emergency protection orders where applicable, and facilitating greater SAR protection on public and private lands.
RÉSUMÉ
La Loi sur les espèces en péril (LEP) du Canada a été critiquée puisqu’elle ne protège les espèces que sur les territoires fédéraux. Cependant, cette lacune n’a jamais été évaluée quantitativement en fonction des aires de répartition des espèces. Nous avons évalué la proportion des aires de répartition d’espèces terrestres en péril selon le registre fédéral et protégées en vertu de la LEP, à l’exception des oiseaux protégés par la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs. De plus, nous avons évalué la protection fournie par les aires protégées provinciales et territoriales dans les aires de répartition des espèces protégées par la LEP. Nous montrons que les territoires fédéraux ne protègent en moyenne que 8,1% des aires de répartition des espèces au Canada, et que 63,1% des 252 espèces terrestres en péril sont protégées dans moins de 5% de leur aire de répartition. L’ajout des aires protégées provinciales et territoriales augmente la moyenne à 14,6% et réduit à 34,9% le pourcentage des espèces pour lesquelles moins de 5% de l’aire de répartition est sous protection. Dix-huit espèces ont 0% de leur aire de répartition sous protection. Nous n’avons trouvé aucune différence significative de taux moyen de protection entre les groupes taxinomiques. La capacité du Canada à protéger les espèces en péril avec la LEP pourrait être augmentée par une meilleure coordination entre les gouvernements national, provinciaux et autochtones, par la création d’un réseau plus efficace d’aires protégées, par la mise en vigueur des dispositions de protection d’urgence de la LEP lorsqu’applicable et en facilitant plus de protection des espèces en péril sur les terres publiques et privées.
Acknowledgments
This paper is dedicated to the memory of Clark Bolliger, a promising young scientist whose life was tragically cut short on 28 July 2019. We thank P. Morrison for providing comments on a previous draft.
Disclosure statement
No potential conflict of interest was reported by the authors.
Supplementary material
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