Abstract
To meet the need for wood in the African savanna zone, forest plantations have been established since the 1930s. Exotic tree species of the genera Pinus and Eucalyptus are the major groups planted in the Western Highlands of Cameroon where they form artificial forests whose mycoflora is not yet documented. This study aimed at comparing the macro-fungi diversity in mature eucalyptus and pine plantations in tropical savannas, particularly in the Melap Forest Reserve. Four permanent plots of 1000 m2 were installed in each plant community, sporophores were collected and identified from April to June 2016; species richness and generic diversity were calculated. A total of 125 species were inventoried. Taxonomic diversity was significantly higher in Eucalyptus communities than in Pinus communities, with 107 and 33 species respectively. The number of ectomycorrhizal species was higher in the eucalyptus plots where a few locally consumed species were found. The mycofloral abundance in Eucalyptus communities is explained by the presence of local tree species hosting ectomycorrhizal fungi, such as Uapaca guineensis.
RÉSUMÉ
Pour pourvoir aux besoins en bois dans les zones de savanes d’Afrique, des plantations forestières y ont été créées depuis les années 1930. Les arbres exotiques des genres Eucalyptus et Pinus constituent les groupes majeurs plantés dans la zone des hautes terres de l’Ouest Cameroun où ils forment des forêts artificielles dont la mycoflore n’est pas encore documentée. Cette étude visait à comparer la diversité des macrochampignons dans les plantations matures d’eucalyptus et de pins en zone de savanes tropicales et particulièrement dans la Réserve Forestière de Melap. Quatre parcelles permanentes de 1000 m2 ont été installées dans chaque communauté végétale, les sporophores y ont été collectés et identifiés d’avril à juin 2016; la richesse spécifique et la diversité générique ont été calculées. Au total 125 espèces ont été inventoriées. La diversité taxonomique était significativement plus élevée dans les communautés à Eucalyptus que dans celles à Pinus avec respectivement 107 et 33 espèces. Le nombre d’espèces ectomycorhiziennes était également plus élevé dans les parcelles d’eucalyptus où quelques espèces consommées localement ont ètè recensèes L’abondance de la mycoflore dans les communautés à Eucalyptus s’explique par la présence d’espèces d’arbres locales, hôtes de champignons ectomycorhiziens, comme Uapaca guineensis.
Remerciements
Les auteurs remercient les autorités de l’Agence Nationale des Forêts (ANAFOR) du Cameroun et les populations riveraines de la Réserve de Melap pour leur collaboration. Nous remercions Dr André De Kesel du Jardin botanique de Meise (Belgique) pour l’identification des spécimens de bolets.
Déclaration d’intérêt
Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêts.
Financement
Ces travaux ont été soutenus financièrement par le Ministère de l’Enseignement Supérieur (MINESUP) du Cameroun à travers les allocations spéciales à la modernisation de la recherche universitaire.