Intimate partner violence and women’s labour force participation in Sub Saharan Africa

ABSTRACT

The objective of this paper is to investigate the link between women’s labour force participation and intimate partner violence, using the Demographic and Health Surveys (DHS) across 20 Sub-Saharan African (SSA) countries between 2010 and 2015. The study contributes to the existing literature by incorporating a macroeconomic dimension to previous framework measuring the risk factors of intimate partner violence. The findings reveal a positive link between employment status and the risk of intimate partner violence, where working women in SSA have 19% higher odds of abuse compared to non-working ones. This result holds robust across sexual, emotional and less severe physical abuse and is particularly relevant for the Eastern and Western parts of SSA. It is further observed that more educated women and those married or started living with their partner at a very early age face higher risk of partner abuse. Similarly, gender discrimination in social institutions and polygyny are important risk factors for the occurrence of violence. Women’s empowerment in Africa, through greater access to the labour market needs to be accompanied by appropriate laws, to reduce any form of gender inequality at both the microeconomic and macroeconomic levels.

RÉSUMÉ

L’objectif de ce document est d’étudier le lien entre la participation des femmes au marché du travail et la violence entre partenaires intimes; en utilisant les enquêtes démographiques et de santé (EDS) dans 20 pays d'Afrique subsaharienne entre 2010 et 2015. L'étude contribue à la littérature existante en intégrant une dimension macroéconomique au cadre existant en mesurant les facteurs de risque de violence conjugale en mettant l'accent sur le statut professionnel de la victime. Les résultats révèlent un lien positif entre le statut d'emploi et le risque de violence entre partenaires intimes, les femmes travaillant en Afrique subsaharienne ont une probabilité de maltraitance de 19% supérieure à celle des femmes qui ne travaillent pas. Ce résultat est robuste face à la violence sexuelle, émotionnelle et physique moins grave et est particulièrement pertinent dans l’Est et l’Ouest de la région subsaharienne. On observe en outre que les femmes plus instruites et celles qui sont mariées ou ont commencé à vivre avec leur partenaire à un très jeune âge courent un risque plus élevé de violence conjugale. De même, la discrimination fondée sur le sexe dans les institutions sociales et la polygynie sont des facteurs de risque importants. L’autonomisation des femmes en Afrique, grâce à un meilleur accès au marché du travail, doit s’accompagner de lois appropriées pour réduire toute forme d’inégalité entre les sexes aux niveaux microéconomique et macroéconomique.

KEYWORDS:

• intimate partner violence
• women’s labour force participation
• Sub Saharan Africa
• women empowerment

MOTS-CLÉS:

• violence conjugale
• participation des femmes au marché du travail
• Afrique subsaharienne
• autonomisation des femmes

Disclosure statement

No potential conflict of interest was reported by the author.

Notes on contributor

Verena Tandrayen-Ragoobur is Associate Professor in Economics in the Department of Economics and Statistics. Her research areas are in labour economics, gender, trade and development economics.

Notes

1 The data can be accessed at https://dhsprogram.com/.

2 As the index approaches the value of 1, it implies higher level of discrimination.

3 The data is accessible at https://stats.oecd.org/.

4 Table 2 reports marginal effects.

5 Results can be made available upon request.