Abstract
Maternal mortality among indigenous women in Guatemala is high. To reduce deaths during transport from far-away rural communities to the hospital, maternity waiting homes (MWH) were established near to hospitals where women with high-risk pregnancies await their delivery before being transferred for labour to the hospital. However, the homes are under-utilised. We conducted a qualitative study with 48 stakeholders (MWH users, family members, community leaders, MWH staff, Mayan midwives and health centre and hospital medical staff) in Huehuetenango and Cuilco to identify barriers before, during and after the women's stay in the homes. The women most in need – indigenous women from remote areas – seemed to have least access to the MWHs. Service users' lack of knowledge about the existence of the homes, limited provision of culturally appropriate care and a lack of sustainable funding were the most important problems identified. While the strategy of MWHs has the potential to contribute to the prevention of maternal (as well as newborn) deaths in rural Guatemala, they can only function effectively if they are planned and implemented with community involvement and support, through a participatory approach.
La mortalité maternelle est élevée parmi les femmes indigènes au Guatemala. Afin de réduire le nombre de décès se produisant pendant les transports entre les communautés reculées et l'hôpital, des foyers d'hébergement ont été créés à proximité des hôpitaux. Les femmes dont les grossesses sont à risque élevé y attendent les premiers signes de leur accouchement avant d'être transférées vers les hôpitaux pour le travail. Cependant, ces foyers sont sous-exploités. Nous avons conduit une étude qualitative avec 48 personnes intéressées (usagères des foyers, membres de la famille, leaders communautaires, équipes des foyers, sages-femmes mayas et personnels médicaux des centres de santé et des hôpitaux), basées à Huehuetenango et à Cuilco. L'objectif était d'identifier les obstacles avant, pendant et après le séjour des femmes dans les foyers. Les femmes dont les besoins sont les plus importants – les femmes indigènes domiciliées dans des régions reculées – semblent être celles dont l'accès aux foyers est le plus limité. Les problèmes les plus saillants à avoir été identifiés sont la méconnaissance des foyers, la dispensation de soins peu adaptés à la culture de ces femmes et le manque de financements durables. Alors que la stratégie qui repose sur les foyers a le potentiel de contribuer à la prévention de la transmission de la mortalité maternelle (ainsi qu'infantile) dans les zones rurales du Guatemala, elle ne peut être effective que si elle est planifiée et mise en œuvre, dans une approche participative, avec l'implication et le soutien des communautés.
La mortalidad materna entre mujeres indígenas de Guatemala es elevada. Frente a este hecho, con el fin de reducir el número de muertes ocurridas durante el traslado de estas mujeres desde comunidades rurales lejanas al hospital, cerca de éstos se establecieron casas de espera materna (CEM). En ellas las mujeres con embarazos de alto riesgo esperan el parto. Posteriormente, son trasladadas al hospital para el trabajo de parto. Sin embargo, las casas son subutilizadas. Con el objeto de identificar las barreras existentes antes, durante y después de la estancia de las mujeres en las casas, las autoras realizaron un estudio en Huehuetenango y Cuilco con distintos actores – mujeres que han utilizado las CEM, miembros de la familia, líderes comunitarios, personal de las CEM, parteras indígenas y personal de centros de salud y de hospitales. Constataron que las mujeres más necesitadas – mujeres indígenas de áreas remotas– parecían tener el acceso más restringido. En este sentido, los problemas más importantes que se identificaron fueron la falta de conocimiento respecto a la existencia de estas casas por parte de las usuarias, la oferta limitada de atención culturalmente apropiada y la ausencia de financiamiento sostenible. Si bien la estrategia de las CEM podría contribuir a evitar la muerte materna (y también la del recién nacido) en el área rural de Guatemala, sólo podrá funcionar con eficacia si incluye en su planeación e implementación la intervención y el apoyo comunitarios, centrados en un enfoque participativo.