Abstract
Women who experience intimate partner violence (IPV) may be at elevated risk for poor sexual health outcomes, including sexually transmitted infections (STIs). This association, however, has not been consistently demonstrated in low-income or post-conflict countries. Furthermore, the role that attitudes towards IPV play in sexual-health outcomes and behaviour has rarely been examined. We examined associations between IPV experiences, accepting attitudes towards physical IPV, and sexual-health and behavioural outcomes among 592 young women in post-conflict Liberia. Participants' experiences with either moderate or severe physical violence or sexual violence were common. Additionally, accepting attitudes towards physical IPV were positively associated with reporting STI symptoms, IPV experiences and the ability to negotiate safe sex. Findings suggest that for sexual-health-promotion and risk-reduction-intervention efforts to achieve full impact, interventions must address the contextual influence of violence, including individual attitudes toward IPV.
Las mujeres que sufren violencia de pareja pueden estar en grave peligro de padecer una salud sexual deficiente, incluyendo infecciones de transmisión sexual (ITS). Sin embargo, esta asociación no se ha demostrado sistemáticamente en países de bajos ingresos o en situación de posconflicto. Además, pocas veces se ha analizado cómo afectan en el comportamiento y la salud sexuales las actitudes hacia la violencia de pareja. Aquí examinamos los vínculos entre las experiencias de violencia de pareja, las actitudes que aceptan la violencia física de pareja, y las consecuencias en la salud y el comportamiento en 592 mujeres jóvenes en la Liberia posguerra. Entre las participantes era habitual haber sufrido violencia física moderada o grave o violencia sexual. Además, las actitudes de aceptación hacia la violencia física de pareja estaban directamente relacionadas con los síntomas de ITS, las experiencias de violencia de pareja y la capacidad para negociar relaciones sexuales seguras. Los resultados indican que para que tengan éxito los programas de fomento de la salud sexual y reducción de riesgos, se debe abordar la influencia contextual de la violencia, incluyendo actitudes individuales hacia la violencia de pareja.
Les femmes qui subissent des violences exercées par leurs partenaires intimes peuvent être fortement exposées à des problèmes de santé sexuelle, parmi lesquels les infections sexuellement transmises (IST). Cependant cette association n'est pas démontrée de manière constante dans les pays à ressources limitées ou sortant d'un conflit; de plus, l'impact des attitudes vis-à-vis de ce type de violences sur la santé sexuelle et les comportements sexuels a été rarement examiné. Nous avons examiné les associations entre les expériences de violences exercées par les partenaires intimes, les attitudes de compréhension vis-à-vis de la violence physique exercée dans ce contexte, et l'état de santé sexuelle et les comportements sexuels parmi 592 jeunes femmes vivant dans le Libéria d'après guerre. Les expériences de violences physiques ou sexuelles modérées ou graves étaient fréquentes parmi ces femmes. De plus, les attitudes de compréhension vis-à-vis de ces violences étaient positivement associées aux déclarations de symptômes d'IST, aux expériences de violences et à la capacité de négocier le sexe à moindre risque. Les résultats suggèrent que les programmes de promotion de la santé sexuelle et de réduction des risques ne peuvent avoir un impact majeur que si les interventions tiennent compte de l'influence contextuelle de la violence, y compris des attitudes individuelles vis-à-vis de la violence exercée par les partenaires intimes.