Abstract
Recent advances in biomedical HIV prevention have led to optimistic projections of a dramatic worldwide reduction of new infections by 2030. This optimism is counterbalanced by concerns that the protective benefits of one such technology, HIV pre-exposure prophylaxis (PrEP), may be negated by increases in other behaviours that offset these benefits (risk compensation). To contribute to a deeper understanding of concepts of safety and risk in the context of HIV PrEP, we draw on the narrative accounts of 61 male PrEP users who participated in the inaugural PrEP demonstration project: the iPrEx open-label extension study. We conducted in-depth interviews with a purposeful sample of iPrEx participants. Overall, participants did not report significant changes to their sexual practices once they had begun taking PrEP. Rather, participants reported experiencing a sense of relief or reprieve from HIV-related stress. This unburdening of fear did not necessarily lead to condomless sex. Instead, men expressed feeling a sense of security and less free-floating fear of HIV. We contend that no longer living under the threat of HIV is a significant benefit that has not been adequately explored in HIV prevention research.
Résumé
Les récents progrès de la prévention biomédicale du VIH ont conduit à des projections optimistes concernant une réduction dramatique des nouvelles infections dans le monde en 2030. Cet optimisme est contrebalancé par des préoccupations selon lesquelles les effets protecteurs de l’une de ces technologies, la PrEP du VIH, pourraient être annulés par l’augmentation d’autres comportements qui les compensent (compensation du risque). Pour contribuer à l’approfondissement des connaissances sur les concepts de sécurité et de risque, nous exploitons les récits de 61 hommes utilisateurs de la PrEP qui ont participé au premier projet de démonstration de l’efficacité de la technologie : l’essai de prolongation ouvert iPrEx. Nous avons conduit des entretiens en profondeur avec un échantillon par choix raisonné de participants à l’étude iPrEx. D’une manière générale, ces hommes n’ont pas rapporté de changements significatifs dans leurs pratiques sexuelles, une fois débutée leur utilisation de la PrEP. Ils ont plutôt fait part d’un sentiment vécu de soulagement ou de répit par rapport au stress lié au VIH. Cette libération de la peur n’a pas nécessairement eu pour effet une augmentation des rapports sexuels sans préservatifs. Les hommes ont fait part d’un sentiment de sécurité et d’une peur « libre » du VIH moins intense. Nous soutenons que ne plus vivre sous la menace du VH est un avantage significatif qui n’a pas été suffisamment exploré par la recherche sur la prévention du VIH.
Resumen
Recientes avances en cuanto a la prevención biomédica del vih han llevado a pronósticos optimistas vinculados a una drástica reducción de nuevas infecciones a nivel mundial para 2030. Sin embargo, dicho optimismo se ve compensado por cierta inquietud en torno al hecho de que los beneficios que aportaría una tecnología de protección —la profilaxis previa a la exposición al vih (PrEP, por sus siglas en inglés)—, pudieran ser anulados por el aumento de ciertos comportamientos que los contrarresten (la compensación de riesgos). A fin de alcanzar una comprensión más profunda de los conceptos de seguridad y riesgo en el contexto del PrEP-vih, los autores analizaron las narraciones de 61 hombres usuarios de la PrEP que habían participado en el proyecto piloto inicial del PrEP, es decir, el iPrEx, el estudio de extensión de etiqueta abierta. Se realizaron entrevistas en profundidad a una muestra propositiva de participantes del iPrEx, constatándose que, en general, los entrevistados no reportaron cambios significativos en sus prácticas sexuales una vez que comenzaron a tomar la PrEP. En cambio, experimentaron alivio o una pausa en el estrés asociado al vih. Aun así, la liberación del temor no dio lugar necesariamente a prácticas sexuales sin condón. Los hombres sintieron seguridad y menos angustia latente de contraer el vih. Sustentándose en estos hallazgos, los autores sostienen que librarse de la amenaza de contagio del vih constituye un beneficio significativo que no ha sido abordado adecuadamente por las investigaciones relativas a la prevención del vih.
Notes
1. All names are pseudonyms.