Abstract
Female sex work is often perceived as women being controlled by men. We used surveys and qualitative interviews with female sex workers and their intimate partners in two Northern Mexico cities to examine couples’ own perceptions of their relationships and male partners’ involvement in sex work. Among 214 couples, the median age was 34 and relationship duration was approximately 3 years. Only 10 women in the survey reported having a pimp, and the majority reported sole control over sex work decisions. Qualitative analyses revealed that while most men avoided direct involvement in sex work, they offered advice that was largely driven by concern for their partner’s well-being. Our discussion of these results considers the broader socio-political context surrounding these relationships and how changing gender roles, economic insecurity and stigma shape couples’ everyday social interactions. Assumptions that all sex workers’ relationships are coercive and commercial marginalises these couples while leaving their health concerns unaddressed.
Résumé
Les travailleuses du sexe sont souvent perçues comme des femmes opérant sous le contrôle des hommes. Nous avons employé des enquêtes et des entretiens qualitatifs avec des travailleuses du sexe et avec leurs partenaires intimes dans deux villes du nord du Mexique pour examiner les perceptions des couples sur leurs propres relations et l’implication des partenaires masculins dans le travail du sexe. Dans l’échantillon de 214 couples, l’âge médian était de 34 ans et la durée des relations d’environ trois années. Seules 10 des femmes ayant participé à l’enquête ont rapporté avoir un souteneur. La majorité des participantes ont déclaré qu’elles étaient les seules à avoir la maîtrise de leurs décisions en rapport avec le travail du sexe. Les analyses qualitatives ont révélé que si la plupart des hommes évitaient de s’impliquer directement dans le travail du sexe, ils offraient en revanche des conseils qui étaient largement déterminés par leurs préoccupations quant au bien-être de leurs partenaires. À la lumière de ces résultats, notre discussion prend en compte le cadre sociopolitique général de ces relations et la manière dont les rôles de genre, l’insécurité économique et le stigma changent les interactions quotidiennes des couples. Les hypothèses selon lesquelles toutes les relations des travailleuses du sexe sont forcées et commerciales marginalisent ces couples tout en laissant leurs problèmes de santé sans réponses.
Resumen
Se suele considerar que en el trabajo sexual femenino los hombres controlan a las mujeres. Para este estudio, utilizamos encuestas y entrevistas cualitativas con trabajadoras sexuales y sus parejas en dos ciudades del norte de México con el objetivo de analizar de qué modo las parejas perciben sus propias relaciones y cuál es la participación de las parejas masculinas en el trabajo sexual. La edad mediana de las 214 parejas que participaron en el estudio era de 34 años y la duración de las relaciones era aproximadamente de 3 años. Solamente 10 mujeres del estudio afirmaron que tenían un proxeneta, y la mayoría informó que ellas mismas controlaban las decisiones que tomaban con respecto al trabajo sexual. Los análisis cualitativos indicaron que si bien la mayoría de hombres evitaban una participación directa en el trabajo sexual, sí que ofrecían consejos relacionados sobre todo con la preocupación por el bienestar de sus parejas. Al debatir estos resultados, consideramos el contexto sociopolítico más amplio en torno a estas relaciones y cómo el cambio de roles de los géneros, la inseguridad económica y el estigma definen las interacciones sociales cotidianas de las parejas. Si se supone que todas las relaciones de las trabajadoras sexuales son coercitivas y comerciales se margina a estas parejas, además de dejar desatendidos sus problemas sanitarios.
Acknowledgements
We would like to thank the project staff and participants without whom this study would not have been possible.