ABSTRACT
Background: The COVID-19 pandemic demanded that people adapt to meet occupational and environmental challenges. Occupational therapists facing occupational disruption had to adapt to maintain engagement in personal and professional roles. These adaptations highlight occupational science concepts, thus contributing to the epistemology of humans as occupational beings. Aim: A Q-methodology study explored the adaptive responses of South African occupational therapists during early COVID-19 lockdown regulations. Materials and methods: Seventy-eight occupational therapists participated in the study. Data were collected using Q-sorts, where participants ranked 53 statements relating to occupational adaptations. Factor analysis was performed using a Q-methodology platform. Results: Participants’ views loaded onto three viewpoints, namely, occupational adaptation, occupational disengagement, and occupational exhaustion. Sixteen participants did not load onto any of the three themes. Most participants felt they could make a difference whilst others missed interacting with service users. A third group experienced feeling burnt out and numb. The Q-factor analysis explained 30% of the variance representing occupational therapists’ views on occupational adaptation during the pandemic and their ability to engage in occupations. Significance: How occupational therapists applied occupational adaptation to face the challenges during and after the pandemic created tangible lessons for future pandemics or crises such as applying occupational therapy intervention principles to themselves and developing preventative and promotive programmes to influence policy on future pandemic responses. The findings expand the interpretation of occupational science concepts, with contributions to occupational adaptation, occupational disengagement, and liminality. The novel term that emerged from this research, occupational exhaustion, should be further researched.
RESUME
Contexte : la pandémie de COVID-19 a exigé des personnes qu'elles s'adaptent pour relever les défis occupationnels et environnementaux. Les ergothérapeutes confrontés à des perturbations occupationnelles ont dû s'adapter pour maintenir leur engagement dans leurs rôles personnels et professionnels. Ces adaptations mettent en évidence les concepts en science de l'occupation, contribuant ainsi à l'épistémologie de l'humain en tant qu'être occupationnel. Objectif : une étude de méthodologie Q a exploré les réponses adaptatives des ergothérapeutes en Afrique du Sud pendant les premières réglementations de confinement du COVID-19. Matériel et méthodes : Soixante-dix-huit ergothérapeutes ont participé à l'étude. Les données ont été collectées à l'aide de Q-sorts, où les personnes participantes ont classé 53 affirmations relatives aux adaptations occupationnelles. Une analyse factorielle a été réalisée à l'aide d'une plateforme de méthodologie Q. Résultats : Les points de vue des personnes participantes s'inscrivent dans trois catégories, à savoir l'adaptation occupationnelle, le désengagement occupationnel et l'épuisement occupationnel. Seize personnes participantes n'ont pas été associées à l'un des trois thèmes. La plupart des personnes participantes ont estimé qu'elles pouvaient aider leurs clients malgré la pandémie, tandis que d'autres trouvaient difficile de ne pas pouvoir interagir avecavec les usager·ères des services d'ergothérapie. Un troisième groupe a éprouvé un sentiment d'épuisement et d'engourdissement. L'analyse du facteur Q a permis d'expliquer 30 % de la variance représentant les points de vue des ergothérapeutes sur l'adaptation occupationnelle pendant la pandémie et leur capacité à s'engager dans des occupations. Importance : la façon dont les ergothérapeutes ont appliqué l'adaptation occupationnelle pour faire face aux défis pendant et après la pandémie a permis de tirer des leçons tangibles pour les pandémies ou crises futures, comme l'application des principes d'intervention de l'ergothérapie à elles et eux-mêmes et le développement de programmes préventifs et promotionnels pour influencer la politique sur les réponses futures à la pandémie. Les résultats élargissent l'interprétation des concepts en science de l'occupation, avec des contributions pour l'adaptation occupationnelle, le désengagement occupationnel et à la liminalité. Le nouveau terme qui a émergé de cette recherche, l'épuisement occupationnel, devrait faire l'objet de recherches plus approfondies.
Acknowledgements
This work was supported by the COVID-19 Rapid Response Innovation Fund of the University of Leeds. Acknowledgement is given to Dr Michelle Janse van Rensburg for editing the final draft of the manuscript.
Disclosure Statement
No potential conflict of interest was reported by the author(s).