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Abstract
The geographical literature on place interrogates, amongst other notions, sense of place, place identity, and their connections or disruptions. Although notions of place are multiple and very fluid, place transformation in rural and regional areas may be more rapid than the changing understandings of place held by residents. This research examines notions of place held by residents on the Sunshine Coast of Australia, one of the fastest growing ‘sea change’ regions in the nation. It presents a reading of empirical material that suggests sense of place and place-identity cannot be easily equated in the region. Sense of place was more important to rural and long-term residents than was the place-identity. Landscape change in the region is narrated, and images of place-identity interpreted, to suggest that place-identity has been created and imposed by the globalising forces of development, rather than emanating from many resident's perspectives. Those local voices have been, and continue to be, successively displaced and disrupted. Thus discursive power in various ways shapes and is shaped by dominant place-identity in the region, and some voices are blocked by the discourses of urbanisation. The unequal geographies of power shaping the regional landscape need to be acknowledged within place transformation processes. These geographies of power suggest that sense of place can be thought of as a ‘view from the bottom’, while place-identity primarily functions as a ‘view from the top’.
Dans le domaine de la géographie, les travaux sur le lieu questionnent, entre autres notions, le sens du lieu et l'identité du lieu et leurs correspondances ou interruptions. Si les notions du lieu sont nombreuses et très fluides, la transformation du lieu dans les milieux ruraux et régionaux serait plus rapide encore que les conceptions changeantes que les résidants ont du lieu. Les notions du lieu auxquelles se réfèrent les résidents de la Sunshine Coast en Australie sont étudiées dans le cadre de cette recherche. Le taux d'accroissement de cette région maritime est parmi le plus fort au pays. La recherche propose une lecture du matériel empirique qui montre que le sens du lieu et l'identité du lieu à l'échelle de la région ne s'accordent pas facilement. Les résidents établis depuis longtemps dans les milieux ruraux attachaient plus d'importance au sens du lieu que l'identité du lieu. Il ressort de la mise en récit du changement du paysage à l'échelle de la région et de l'interprétation des images de l'identité du lieu que des forces de développement mondialisées ont conçu et imposé l'identité du lieu, plutôt qu'être le produit des points de vue des résidents. Ces voix locales ont toujours été déplacées et interrompues. C'est ainsi qu'une force discursive façonne et est façonnée par une identité du lieu dominante propre à la région, et que les discours sur l'urbanisation empêchent certaines voix de s'exprimer. Il faut reconnaître les géographies inégales du pouvoir qui façonnent le paysage régional à l'intérieur des processus de transformation du lieu. Ces géographies du pouvoir suggèrent que le sens du lieu peut s'appuyer sur un «point de vue du bas», tandis que l'identité du lieu est principalement une fonction d'un «point de vue du haut».
Literatura del campo de geografía que trata lugar, interroga, entre otras ideas, el sentido de lugar, identidad de lugar y sus conexiones o interrupciones. Pese a que las nociones de lugar sean múltiples y muy fluidas, puede que la transformación de lugar en zonas rurales y regionales sea más rápida que el cambio en lo que los habitantes entienden por el lugar. Esta investigación examina las nociones de lugar sostenidas por los habitantes del Sunshine Coast (costa soleada) de Australia, una de las regiones del país que más rápidamente va transformándose. Presenta una lectura de material empírico que sugiere que el sentido de lugar y la identidad del lugar se equiparan difícilmente en la región. Entre los habitantes rurales y los que llevaban mucho tiempo allí el sentido de lugar era más importante que la identidad del lugar. El modo en que se narra la transformación del paisaje en la región y el modo en que se interpretan las imágenes de la identidad del lugar, nos sugieren que la identidad del lugar ha sido creada e impuesta por las fuerzas globalizantes de desarrollo y que no son representantes de las perspectivas de los habitantes. Aquellas voces del lugar han sido, y siguen siendo sucesivamente desplazadas y desbaratadas. Por consigiente, el poder discursivo de varias formas determina y es determinado por la dominante identidad del lugar en la región y algunas voces se encuentran bloqueadas por los discursos de urbanización. Es necesario reconocer las desiguales geografías de poder que determinan el paisaje regional dentro de los procesos de transformación. Estas geografías de poder sugieren que se puede considerar el sentido de lugar como ‘una vista desde abajo’, mientras que la identidad del lugar sirve como una ‘vista desde arriba’.
Acknowledgements
The authors thank Adjunct Professor David Hollinsworth, University of Queensland, for his generous guidance and advice during the drafting and re-drafting of this manuscript. The authors also wish to thank the anonymous reviewers whose comments helped to refine the ideas presented in this paper.