Walking practice and suburban nature-talk

Abstract

Drawing on recent conceptualisations of ‘performativity’ this article examines the experiential knowledge of a heterogenous group of people who regularly walk through a maze of criss-crossing paths in a relatively flat suburban Australian reserve. Attention is given to how routine walking can be conceptualised as one way of ‘doing’ nature. Routine walking is conceptualised as a territory-making process. Mindful of the social context and bodily experience, walking offers insights into the possibilities of making points of connection with the performances of plants and animals. While experiential knowledge from habitual walking illustrates the blurring of culture–nature dichotomies, walkers still rely on the fiction of the distinction that divides them to make sense of self and place. To elicit a more conversational narrative and tap into the lived experiences of walking, our methodological approach relied upon photography. How respondents express a type of care for, and protect animals and plants in a territory understood as their own backyard has direct relevance to recent discussions of the role residents can play in the current and future environmental management of suburban reserves and parks.

Des conceptualisations courantes de la «performativité» sont à la base de cet article. Il explore les connaissances expérientielles acquises par un groupe hétérogène de personnes ayant l'habitude de marcher en suivant les méandres formés par les sentiers d'une réserve située dans une banlieue relativement uniforme d'Australie. L'attention est tournée vers la marche quotidienne et comment celle-ci se rattache à une conception de «pratiquer» la nature. La marche quotidienne est conçue comme un processus de création du territoire. Gardant à l'esprit qu'elle est liée au contexte social et à l'expérience corporelle, la marche fournit des pistes de réflexion sur les possibilités de trouver des points de correspondance entre les performances des plantes et animaux. Si les connaissances expérientielles obtenues par la marche quotidienne peuvent montrer à quel point les dichotomies telles que culture/nature ne sont pas étanches, les marcheurs invoquent néanmoins cette distinction fictive qui les divise afin de saisir le sens du soi et du lieu. En matière de méthodologie, la photographie a permis d'obtenir un récit plus conversationnel et d'avoir accès aux expériences vécues de la marche. La manière par laquelle les répondants témoignent une sorte de souci et protègent les animaux et les plantes qui vivent sur un territoire qu'ils définissent comme étant leur cours arrière forme une base utile pour alimenter les discussions courantes à propos du rôle actuel et futur des résidents en matière de gestion environnementale des réserves et parcs situés en banlieue.

Haciendo uso de reciente conceptualizaciones de ‘performatividad’, este artículo examina el conocimiento experiencial de un colectivo heterogéneo de personas que con frecuencia caminan por un laberinto de caminos entrecruzados en una reserva de terreno relativamente plano en una suburbia australiana. Estudiamos cómo se puede conceptualizar las caminatas rutinarias como una manera de ‘hacer’ la naturaleza. La caminata rutinaria se conceptualiza como un proceso de creación de territorio. Consciente del contexo social y de la experiencia corporea, la caminata nos permite comprender mejor las posibilidades de crear puntos de conexión con los ‘performances’ de las plantas y los animales. Aunque el conocimiento experiencial de la caminata rutinaria destaca la falta de distinción entre las dicotomías cultura/naturaleza, los caminantes todavía dependen de la ficción de la distinción que les divida para intentar entender el ser y el lugar. Con el fin de obtener una narrativa más convencional y de sacar provecho de las experiencias vividas por los caminantes, utilizamos la fotografía en nuestro enfoque metodológico. El modo en que los participantes expresan un tipo de interés en, y cómo protegen, los animales y las plantas en un territorio entendido como su propio jardín trasero, tiene una relación directa con los recientes debates sobre el papel de los habitantes en la actual y futura gestión medioambiental de las reservas y parques suburbanos.

Keywords:

• performativity
• walking
• urban natures
• cultures of nature
• Australia

Keywords:

• performativité
• marche
• natures urbaines
• cultures de la nature
• Australie

Keywords:

• performatividad
• caminar
• naturalezas urbanas
• culturas de la naturaleza
• Australia

Acknowledgements

This research was funded by the Shellharbour City Council and the GeoQuEST Research Centre. Thanks to Alison Scobie at the Council, the constructive comments of three anonymous referees and Sandie Suchet-Pearson, as well as to the students who assisted with participant observation.