Abstract
Banishment is an increasingly common tool for urban social control. In Seattle and other cities, new tools give the police stronger authority to create and enforce zones of exclusion. Deployed most commonly in neighborhoods populated by homeless people and members of other disadvantaged populations, banishment orders seek to coerce individuals to relocate. As an attempt to reduce crime and disorder, however, we suggest that banishment fails. We demonstrate this by drawing on interviews with forty-one Seattle residents who live with at least one exclusion order to ascertain how their strong connections to place make compliance with banishment an oppressive burden. Even if banishment increases the authority of the police, and thereby helps them to respond to public concern about ‘disorder’, it makes everyday life more perilous for the socially-marginalized. This suggests that banishment's increased popularity deserves robust contestation.
Le bannissement est un outil de plus en plus courant pour le contrôle social urbain. A Seattle et dans d'autres villes, de nouveaux outils donnent à la police une autorité plus forte à créer et en mettre en vigueur des zones d'exclusion. Déployé plus souvent dans des quartiers peuplés par des sans-abris et des membres d'autres populations défavorisées, des ordres de bannissement cherchent à forcer les individus à déplacer. En tant qu'essai pour réduire le délit ou le désordre, toutefois, le bannissement échoue. Ses défenseurs échouent à considérer la profondeur des attachements que ses cibles développent pour des endroits particuliers. Des réseaux sociaux, des services sociaux, et des inquiétudes vis-à-vis de la sécurité économique et physique attèlent les sans-abris à des quartiers particuliers. On utilise des entretiens avec 41 résidents de Seattle qui habitent avec au moins un ordre d'exclusion pour déterminer comment leurs connections fortes à l'endroit font de la conformité avec le bannissement un fardeau oppressif. Même si le bannissement augmente l'autorité de la police, et ainsi l'aide à démontrer une réceptivité à la préoccupation publique sur le «désordre», il rend la vie quotidienne plus périlleuse pour les socialement marginalisés. Cela suggère que la popularité accrue du bannissement mérite une contestation robuste.
Destierro es un instrumento cada vez más común en el control social urbano. En Seattle, y otras ciudades, instrumentos nuevos ofrecen una autoridad más fuerte a la policía para crear y exigir zonas de exclusión. Utilizado con más frecuencia en barrios poblados por los sin techo y otra gente desfavorecido, ordenes de destierro se intentan coaccionar individuos trasladarse. No obstante, como un intento reducir crimen y desorden, el destierro se fracasa. Sus defensores se pierden considerar la profundidad del cariño que su población objetivo cultiva por lugares particulares. Redes sociales, servicios sociales, y preocupaciones por seguridad física y económica se amarran los sin techo a barrios particulares. Utilizamos entrevistas con 41 residentes de Seattle quienes viven con por lo menos un orden de exclusión para establecer como sus conexiones fuertes a un lugar se hace conformar con el destierro una carga opresiva. Incluso si el destierro se aumenta la autoridad de la policía, y de ese modo ayuda demostrar una sensibilidad a la preocupación del público sobre el ‘desorden’, se hace la vida diaria más peligroso para los marginalizados socialmente. Este se sugiere que la popularidad aumentada del destierro se merece impugnación robusta.
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Acknowledgements
We appreciate the helpful comments from three anonymous reviewers, Phil Hubbard and colleagues in the ‘workshare’ series at the Law, Societies, and Justice Program at the University of Washington. We also appreciate the willingness of our interview subjects to discuss openly many aspects of their difficult lives.