Abstract
In multilingual societies, not only the names in urban toponymic inscriptions display identity politics and reproduce nationalist discourses but also the languages used. This is clearly the case with multilingual street signs, where specific preferences underlie the choice and placement of languages and scripts, signifying the processes and relationships of political and social power. Applying a historical perspective, this paper explores the politics underlying language preference and script display policies on street signs in British Mandate Palestine between 1922 and 1948 and in Israel after 1948. The paper examines how display and placement of Arabic, English, and Hebrew on street signs has been susceptible to shifting policies drafted and executed by various branches of local and national government. It further analyzes disputes arising from specific policies. The historical perspective sheds light on how political and legal contexts have influenced the promulgation of policies, whereas the semiotic approach directs attention to how the display of languages on street signs encodes political messages and ideological meanings.
Ce n'est pas seulement les inscriptions toponymiques mais aussi les langues qui en sont utilisées qui contribuent à reproduction des discours nationalistes et de la politique de l'identité dans les sociétés polyglottes. Cela se montre clairement dans le cas des plaques de rue polyglottes, dans lequel il existe des préférences spécifiques issues du pouvoir social et politique gisant au-dessous le choix et le placement des langues et les scripts. Cet article examine la politique sous-jacente de la préférence de langue et de script en appliquant une perspective historique au territoire palestinien sous mandat britannique de la période 1922–1948 ainsi qu'à l'état d'Israël à partir de 1948. L'article examine les rapports changeants entre les politiques entreprises par de différents secteurs du gouvernement local et national et le placement l'arabe, de l'anglais, et du hébreu sur les plaques de rue. Il analyse de plus des disputes suscités par des politiques spécifiques. La perspective historique éclaircit l'influence des contextes politiques et légaux sur la promotion des politiques alors que l'approche sémiotique met l'accent sur les significations politiques et idéologiques chiffrées dans l'affichage des langues sur les plaques de rue.
En sociedades multilingües no solo los nombres en inscripciones toponímicos urbanos para exponer la política de identidad y reproducir discursos nacionalistas pero también los idiomas usados. Esto es claramente el caso con señales de la calle multilingües, donde preferencias especificas están centrales a la elección y colocación lenguajes y letras, significando los procesos y relaciones de poder social y político. Aplicando una perspectiva histórica, este articulo se explora la política de la preferencia de idioma y letra de señales de la calle en el Mandato Británico de Palestina entre 1922 y 1948 y en Israel después de 1948. El articulo se examina como la exposición y ubicación de Árabe, Inglés y Hebreo en señales de la calle ha sido susceptible a política cambiante escritos y ejecutados por varias sucursales del gobierno local y nacional. También se analiza disputas saliendo de políticas especificas. La perspectiva histórica se aclara como los contextos políticos y legales han influido la promulgación de políticas mientras que el enfoque semiótico se llama la atención a como la exhibición de idiomas en los señales de la calle se codifica mensajes políticos y significaciones ideológicos.