Abstract
A host of power relations are structurally imposed upon the imprisoned and these produce vulnerabilities that require considerable energy and attention. This paper argues, however, that ‘vulnerable populations’ is a politically reactive legal category in the context of research with prisoners. In turn, this form of categorical vulnerability is often misaligned with ‘actually existing vulnerability’ or 'relational vulnerability' in the context of prison life. Substantive ethical, methodological and practical problems result from this misalignment, as I illustrate through the case of my research with former prisoners in Athens, Georgia. I seek to prove two claims in support of my central argument. First, actually existing vulnerability is fundamentally relational and it involves the researcher, the researched, collaborators, and (often distant) people and social structures that were not necessarily directly involved in the research process. Second, vulnerability is a spatially and temporally contingent process. The essay reviews the peculiar history by which prisoners came to be categorized as a ‘vulnerable population’ in the United States, in addition to recounting my first-hand experiences during the research process.
Résumé
Une grande quantité de rapports de force sont imposés structurellement à ceux qui sont emprisonnés et ces rapports produisent des vulnérabilités qui demandent une énergie et une attention considérables. Cet article soumet, toutefois, que « les populations vulnérables » forment une catégorie légale politiquement réactive dans le contexte de la recherche auprès des prisonniers. A son tour, souvent, cette forme de catégorie de vulnérabilité ne correspond pas à « la vulnérabilité réelle qui existe » ou à la « vulnérabilité relationnelle » dans le contexte de la vie en prison. Des problèmes substantiels éthiques, méthodologiques et pratiques résultent de ce décalage, comme je le démontre à travers le cas de ma recherche auprès d’anciens prisonniers d’Athens, en Géorgie. Je cherche à prouver deux affirmations pour appuyer mon argument central. Tout d’abord, la vulnérabilité qui existe réellement est fondamentalement relationnelle et elle inclue le chercheur, ceux sur qui la recherche est faite, les collaborateurs et les structures sociales et humaines (souvent distantes) qui n’étaient pas forcément directement impliquées dans le processus de recherche. Deuxièmement, la vulnérabilité est un processus variable spatialement et temporellement. L’article fait un compte rendu de l’étrange développement qui a mené à la catégorisation des prisonniers comme « population vulnérable » aux Etats-Unis, et fait aussi le récit de mes expériences personnelles pendant le processus de recherche.
Resumen
Una gran cantidad de relaciones de poder se imponen estructuralmente a los presos y estas producen vulnerabilidades que requieren energía y atención considerables. Este documento sostiene, sin embargo, que las “poblaciones vulnerables” es una categoría jurídica políticamente reactiva en el contexto de la investigación con los presos. A su vez, esta forma de vulnerabilidad categórica es a menudo mal alineada con “vulnerabilidad real” o “vulnerabilidad relacional” en el contexto de la vida en prisión. Problemas éticos, metodológicos y prácticos sustanciales son el resultado de esta falta de alineación, como se ilustra a través del caso de la investigación con ex- prisioneros en Athens, Georgia. Se busca demostrar dos cuestiones para apoyar el argumento central. En primer lugar, la vulnerabilidad realmente existente es fundamentalmente relacional e implica al investigador, a los investigados, a los colaboradores, y (a menudo distantes) personas y estructuras sociales que no necesariamente estaban directamente involucradas en el proceso de investigación. En segundo lugar, la vulnerabilidad es un proceso espacial y temporalmente contingente. El ensayo revisa la historia particular en la que los prisioneros llegaron a ser categorizados como una “población vulnerable” en los Estados Unidos, además de relatar experiencias de primera mano durante el proceso de investigación.
Funding
This work was supported by the National Science Foundation [grant number 0727443].