Abstract
Climate change is likely to exacerbate the dry conditions already experienced in southern Africa. When rainfall does come, it is likely to be in bursts of greater intensity, leading to erosion and flood damage. However, these predictions have had very little influence on policy in southern African countries. Computable general equilibrium (CGE) model simulations for Namibia indicate that over 20 years, annual losses to the Namibian economy could be up to 5% of GDP, due to the impact that climate change will have on its natural resources alone. This will affect the poorest people the most, with resulting constraints on employment opportunities and declining wages, especially for unskilled labour in rural areas. Namibia must take steps to ensure that all its policies and activities are ‘climate proofed’ and that it has a strategy to deal with displaced farmers and farm workers. The need to mainstream climate change into policies and planning is clear, and it is the responsibility of industrialized nations, who have largely created the problem of climate change, to help Namibia and other vulnerable countries cope with climate change impacts and plan for a climate-constrained future.
Le changement climatique risque d'exacerber les conditions de sécheresse déjà présentes en Afrique du sud. Les rares épisodes de pluie se manifesteraient en qualité d'averses d'intensité d'autant plus accrue, produisant des dégâts d'érosion et d'inondation. Cependant, ces prédictions ont peu de traction politique dans les pays d'Afrique du sud. Des simulations d'équilibre général calculable pour la Namibie indiquent que dans plus de 20 ans, les pertes annuelles pour l'économie namibienne pourraient être de l'ordre de 5% du PNB, uniquement à cause de l'impact potentiel du changement climatique sur ses ressources naturelles. Ceci affecterait surtout les pauvres, produisant des contraintes sur les opportunités d'emploi et une baisse des salaires, surtout pour la main d'œuvre non qualifiée dans les zones rurales. La Namibie doit prendre des mesures pour faire en sorte que toutes ses politiques et mesures soient « climatiquement sûres » et qu'une stratégie soit en place pour aborder le problème de déplacement des fermiers et de la main d'œuvre agricole. Le besoin d'intégration du changement climatique aux politiques et à l'aménagement est clair, et ce sont les nations industrialisées, ayant largement créé le problème du changement climatique, qui devraient avoir la responsabilité d'aide à la Namibie et autres pays vulnérables dans la lutte contre les impacts du changement climatique et l'anticipation d'un futur affecté climatiquement.