Abstract
The Asian Development Bank's (ADB) support for the development of the clean energy sector in Asia and the Pacific is examined, together with its implications for mitigating climate change. A key question is whether financing has shifted from fossil fuel projects to renewable energy and energy efficiency in the past decade (2000–2009). Financial data from the ADB – a multilateral source of significant financing in the region – are assessed, and 127 technology-deploying projects and 199 technical assistance projects are evaluated. The assessment suggests that clean energy assistance has gained momentum during the last few years, peaking in 2008, implying a considerable shift in energy investments from conventional fossil-fuel projects to clean energy. Although private sector involvement has been central to the ADB's investment policy, only 30% of funding has been channelled into this sector over the past decade. The reporting of clean energy investments has also progressed within the ADB by including renewable and energy efficiency components in conventional energy projects and other investments, which was not previously accounted for. Nevertheless, the ADB needs to address several challenges in the future, including sustaining funding for clean energy, strengthening private sector investments and improving financial reporting.
L'appui de la Banque asiatique de développement (BAD) au développement du secteur de l'énergie propre en Asie et dans le Pacifique est examiné ainsi que ses retombées pour l'atténuation du changement climatique. Une question clé est de savoir si le financement s'est déplacé des projets de combustibles fossiles aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique dans la dernière décennie (2000–2009). Les données financières de la BAD – source multilatérale de financement important dans la région – sont examinées, et 127 projets de déploiement de technologie et 199 projets d'assistance technique sont évalués. L'évaluation suggère que l'ampleur de l'aide à l'énergie propre a augmenté au cours des dernières années et a culminé en 2008, ce qui implique un déplacement important de l'investissement dans l'énergie hors des projets de combustibles fossiles conventionnels vers l'énergie propre. Bien que la participation du secteur privé ait joué un rôle central dans la politique d'investissement de la BAD, seulement 30% des fonds ont été orientés dans ce secteur au cours de la dernière décennie. La déclaration des investissements dans l'énergie propre a également progressé au sein de la BAD par l'inclusion des composants renouvelables et efficacité énergétique dans les projets d'énergie conventionnelle et autres investissements, lesquels n'étaient pas auparavant pris en compte. Néanmoins, la BAD doit aborder plusieurs défis à l'avenir, notamment le financement continu pour l'énergie propre, le renforcement des investissements du secteur privé, et l'amélioration des rapports financiers.