Abstract
Amory Lovins’ distinction between ‘soft’ and ‘hard’ paths of energy technologies is applied, mutatis mutandis, to humanity's efforts to adapt to climate change. It is argued that hard adaptive measures involve capital-intensive, large, complex, inflexible technology and infrastructure, whereas soft adaptive measures prioritize natural capital, community control, simplicity and appropriateness. The prevalence of these two types of adaptation pathways is illustrated through two case studies from the Maldives: The Safer Island Development Program and the Integrating Climate Change Risks Program. Policymakers must be aware that hard and soft adaptation measures may trade off with each other, and give both paths due consideration.
La distinction faite par Amory Lovins entre trajectoires « douces » et « dures » pour les technologies d’énergie est appliquée, mutatis mutandis, aux efforts humains à s'adapter au changement climatique. Il est postulé que des mesures dures d'adaptation impliquent des technologies intenses en capitaux, larges, complexes, rigides, alors que les mesures d'adaptation douces priorisent le capital naturel, le contrôle communautaire, la simplicité, et la justesse. La prévalence de ces deux types de trajectoires d'adaptation est illustrée à l'aide de deux cas d’études aux Maldives, le Programme de développement pour des îles plus sûres « Safer Island Development Program » et le Programme intégrant les risques du changement climatique « Integrating Climate Change Risks Program ». Les décideurs politiques doivent être vigilants quant à la possibilité de compromis entre mesures douces et dures d'adaptation, et dans le degré approprié d'attention à porter aux deux trajectoires.