Developing classroom‐focused research in technology education

Abstract

During the last 10 years, curriculum documents in Australia, the United Kingdom, the United States, Canada, Hong Kong, and New Zealand have emphasized the importance of students’ developing technological literacy. In utilizing research findings to consider future curriculum needs, there is the danger that the field may come to be understood in light of the research undertaken, not in light of what needs to be done. Past research has tended to focus on curriculum issues and the defining of the subject. If technology education is to advance as a curriculum area of worth and as a focus of research, then much more of our research effort must be on student and teacher learning in technology. This paper argues that classroom‐based research must become the focus of research over the next 10 years. While there is published research on what students do when involved in technological activities, we still lack significant research on students’ learning in technology and on ways in which this learning can be enhanced. Teacher and student conceptualization of technology is a complex issue and requires an understanding of the many factors that influence it. Classroom culture and student expectations appear to influence strongly the way in which students carry out their technological activities. Student learning in technology can be enhanced by effective formative interactions occurring between teacher and student and between student and student. Part of technology assessment should provide evidence of progression in learning, about which we currently know very little. This paper describes some fruitful areas of classroom‐based research that could inform technology curriculum development.

Sommaire exécutif

Au cours des 10 dernières années, la documentation sur les curricula en Australie, au Royaume‐Uni, aux États‐Unis, au Canada, à Hong Kong et en Nouvelle‐Zélande ont mis l'accent sur l'importance de l'alphabétisation technologique des étudiants. Par le passé, les recherches étaient surtout centrées sur des questions de curricula et de définition du sujet. Si nous voulons que l'enseignement des technologies devienne un domaine d'apprentissage significatif chez tous les étudiants, il sera nécessaire de concentrer ultérieurement nos efforts sur la recherche dans les salles de classe. En effet, bien que les travaux sur la définition du sujet soient encore très importants, on en est maintenant arrivé au point où l'enseignement des technologies doit surtout mettre l'accent sur un apprentissage accru dans la salle de classe. Cette insistance sur les classes de technologies met en évidence quatre aspects importants et reliés entre eux : l'apprentissage des technologies chez les étudiants, l'évaluation, les interactions particulièrement formatrices et le développement de notions de progression. Les premières recherches ont montré que, si on concentre les efforts sur ces aspects, il est possible d'améliorer l'apprentissage des étudiants et de fournir une base solide pour développer les curriculums.

Notre recherche montre que, pour améliorer et soutenir l'apprentissage des technologies, il est nécessaire d'axer le savoir des enseignants sur les résultats d'apprentissages technologiques spécifiques et détaillés, conjointement à des approches pédagogiques adéquates. Il est particulièrement important d'utiliser un cadre bien défini pour centrer l'attention des enseignants sur les aspects conceptuels, procéduraux, sociétaux et techniques de l'apprentissage des technologies chez les étudiants. Nous ne concevons pas ce cadre comme absolu et défini dans ses moindres détails, mais bien comme un outil analytique général susceptible d'aider les enseignants à réfléchir sur les caractéristiques de l'apprentissage des technologies. Il s'agit en fait d'aider les enseignants à réfléchir sur ce que les étudiants peuvent contribuer à la classe et comment cette contribution peut servir de base sur laquelle on peut construire. L'étude met en évidence la nécessité de se concentrer sur certains aspects essentiels de l'enseignement, de l'apprentissage et de l'évaluation. Grâce au cadre proposé, les enseignants sont passés de l'utilisation de concepts technologiques généraux à l'utilisation de concepts plus spécifiques liés à différents secteurs technologiques. Les enseignants ont pu choisir des tâches plus adéquates, qui permettaient aux étudiants d'accroître leurs connaissances des technologies. Le fait de passer d'un type d'enseignement où l'on fournit une expérience technologique à un autre type où l'on donne aux étudiants l'occasion de développer des résultats d'apprentissages technologiques, est significatif. Les enseignants se sont sentis plus sûrs d'eux lors des interactions formatrices, en particulier lorsqu'il s'agissait de réagir de façon adéquate, sur des questions technologiques, auprès des apprenants. Nous avons donné des conseils lorsqu'ils étaient jugés nécessaires, ce qui a mené à des interactions plus significatives. Non seulement avons‐nous mis d'avantage l'accent sur les échanges permettant aux étudiants de développer des compétences techniques particulières, mais aussi sur les aspects conceptuels et procéduraux, plutôt que sur les aspects sociaux et de gestion. De plus, nous avons accordé moins d'importance aux éloges comme seule forme d'interaction formatrice pour insister sur la nécessité d'aider les étudiants à aller de l'avant, à réfléchir et à évaluer leurs propres progrès. Au résultat, nous avons pu noter chez les étudiants une meilleure compréhension de la nature des technologies, une meilleure compréhension des concepts et des procédés, une utilisation plus appropriée et plus prolifique du vocabulaire technique, une meilleure compréhension du but des activités, une certaine capacité d'identifier leurs propres lacunes, une motivation accrue, un plus grand intérêt pour les technologies et une transposition plus efficace des connaissances provenant d'autres parties du curriculum.