Abstract
The strongest tradition of classroom‐environment research has focused on empirically testing the relationship between the classroom environment and student outcomes. This paper reports a study conducted within this general framework. Specifically, this research investigated the relationship between the classroom environment and self‐handicapping by students in Canadian high school mathematics classes. Results showed that the classroom environment accounted for appreciable proportions of variance in self‐handicapping, beyond that attributable to academic efficacy. Enhanced affective dimensions of the classroom environment were associated with reduced levels of self‐handicapping.
Sommaire exécutif
Une recherche visant à analyser les liens qui existent entre l'environnement scolaire et l'autohandicap a été menée dans des écoles secondaires de l'Ontario, au Canada. Le terme d’ ≪ environnement scolaire ≫ renvoie ici à la nature psychologique de la salle de classe. Quant à 1’ ≪ autohandicap ≫, il s'agit d'une forme de comportement actif d'évitement visant à manipuler la perception des performances de façon à ce que l'élève acquière un prestige accru aux yeux d'autrui. Un échantillon de 951 étudiants provenant de quatre écoles ont répondu à un questionnaire dont le but était d'évaluer d'une part la perception des répondants au sujet de 10 variables liées à la classe comme environnement (plus précisément : la cohésion entre les étudiants, le soutien de la part des enseignants, l'engagement personnel, l'investigation, l'orientation des tâches, l'esprit de coopération, l'équité, la pertinence personnelle, le contrôle partagé et la négociation de la part des élèves), et d'autre part l'autohandicap et l'efficacité scolaire. Des analyses de corrélation simples et multiples entre ces aspects de la classe et l'autohandicap ont été menées, en prenant l'étudiant comme unité d'analyse. Les analyses ont été effectuées avec et sans contrôle de l'efficacité scolaire. Les résultats montrent que la classe comme environnement est responsable d'une partie appréciable des différences dans le degré d'autohandicap, outre celles qui sont attribuables à l'efficacité scolaire. En effet, de meilleurs aspects affectifs dans l'environnement scolaire sont associés à des niveaux d'autohandicap moins élevés.