Abstract
This paper traces the learning pathways over a 4‐year period of 12 children learning about evaporation. The findings show the complexity and dependence on context of children's understandings. Detailed transcripts for 2 children are used to demonstrate how understandings of phenomena are framed within a network of personal narratives of self that reflect children's different subjectivities as learners and school children. It is argued that the longitudinal methodology opens up a more complex and nuanced view of children's conceptual learning in school settings than is afforded by cross‐sectional studies and that the focus on individuals over time compels a very different construction of the learner than is represented in mainstream conceptual‐change literature.
Sommaire exécutif
Cet article esquisse les pistes d'apprentissage de douze enfants pour ce qui est de la notion d'évaporation, sur une période de quatre ans. Les résultats mettent en évidence la complexité et la dépendance contextuelle de la compréhension des concepts chez les enfants. Une transcription détaillée d'entrevues réalisées avec deux enfants est utilisée pour illustrer la façon dont la compréhension des phénomènes s'inscrit dans le cadre d'une série de récits personnels des enfants, récits qui reflètent la subjectivité différente de chaque enfant comme apprenant et comme élève. Nous estimons que, comparativement aux études transversales, la méthodologie longitudinale ouvre une perspective qui permet d'avoir une vision plus complexe et plus nuancée de l'apprentissage des concepts chez les enfants en milieu scolaire, et qu'une étude des individus sur une période plus étendue conduit obligatoirement à une construction de l'apprenant fort différente de celle qui est le plus souvent représentée dans la littérature sur la progression conceptuelle.