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Using sociocultural views of learning to investigate the enculturation of students into the scientific community through work placements

&
Pages 153-169 | Published online: 26 Jan 2010
 

Abstract:

Cooperative education (co‐op) is a strategy of education that includes a requirement for successful completion of both formal classroom work and work placements in order to gain a qualification. The work placement immerses the student in relevant, productive work, and is seen as an integral part of the educational program. There is anecdotal and research data in the literature about the success of co‐op programs in securing career jobs for students. However, little theorizing and research about learning in placements has been published that could help us understand how undertaking work placements in science can assist students to make the transition into the scientific workplace. Sociocultural views of learning that depict learning as a mediated, situated and participatory activity within a socially and culturally determined community of practice provide a theoretical perspective for investigating the enculturation of science students into the science community through work placements. This paper reports on a study that used sociocultural views of learning to investigate what and how a cohort of co‐op students learned about the science community through their co‐op program.

Sommaire exécutif:

L'un des objectifs de la formation scientifique universitaire est de préparer les étudiants au travail scientifique professionnel. Pourtant, il semble que la plupart des employeurs estiment que chez tout nouveau diplômé qu'ils engagent, il y a un écart considérable entre les compétences acquises à l'université et les compétences requises dans le milieu de travail.’

Et si les étudiants pouvaient acquérir ces compétences par le biais de stages en milieu de travail qui feraient partie de leur formation obligatoire ? Cela faciliterait‐il la transition de l'université à l'entreprise ? Cet article analyse la question des processus d'apprentissage et des résultats obtenus grâce à des stages de formation en milieu de travail susceptibles d'aider les étudiants à mieux comprendre ce que signifie le travail professionnel scientifique.

L'enseignement coopératif est une stratégie qui prévoit une formation traditionnelle en classe et un certain nombre de stages comme conditions pour l'obtention du diplôme. Les stages permettent aux étudiants de faire un travail productif et pertinent, et sont conçus comme une partie intégrante du programme de formation. La littérature sur le sujet fait état du succès des programmes coopératifs, qui augmenteraient les chances de trouver un emploi au terme des études. Cependant, les recherches et exposés théoriques publiés à ce jour sur l'apprentissage en contexte de stage, ne contribuent guère à éclairer les façons dont les stages en sciences peuvent aider les étudiants à faire la transition de l'université au milieu de travail scientifique.

Les théories socioculturelles de l'apprentissage, qui décrivent l'apprentissage comme une activité négociée, contextualisée et participative, qui s'actualise dans le contexte d'une communauté professionnelle bien identifiée sur le plan social et culturel, fournissent une perspective théorique permettant d'étudier l'intégration culturelle des étudiants de sciences dans la communauté scientifique grâce aux stages en milieu de travail. Si l'apprentissage est vu comme négocié (par l'intermédiaire des instruments et du langage), distribué dans toute la communauté en question, situé dans le contexte d'un milieu de travail donné et évalué en termes du niveau de participation dans le cadre de cette communauté, de quelle façon les stages contribuent‐ils à l'enculturation professionnelle des étudiants ? La recherche présentée ici se fonde sur les théories socioculturelles de l'apprentissage pour analyser comment une cohorte d'étudiants dans un programme d'enseignement coopératif acquiert des connaissances sur la communauté scientifique.

Une cohorte de 22 étudiants a été formée à partir des cours de deuxième année du programme de sciences et technologies (BSc Technology) de l'Université de Waikato. Ces étudiants ont effectué deux stages d'au moins trois mois chacun dans le cadre de leur programme d'une durée de quatre ans. L'invitation à participer a été formulée de façon à obtenir un équilibre, quant au sexe des participants et au spécialités représentées, proportionnel à celui de la population totale considérée. Nous avons également tenté d'obtenir un équilibre entre les types de stages. Pour la collecte des données, nous nous sommes servis principalement d'entrevues individuelles mi‐structurées. Chacun des participants a été interviewé au moins quatre fois, soit une fois avant le premier stage, une fois pendant le premier et le deuxième et une fois entre les deux stages, ce qui a permis une étude longitudinale de leur apprentissage. Les entrevues ont été transcrites mot à mot et analysées de façon interprétative.

L'étude montre que les théories socioculturelles de l'apprentissage sont utiles lorsqu'il s'agit d'analyser les processus et les résultats de l'apprentissage que font les étudiants grâce aux stages. En effet, l'importance que ces théories accordent au contexte social permet de comprendre l'apprentissage comme un processus social, où les étudiants participent à l'apprentissage grâce à la situation de stage dans une communauté professionnelle. L'orientation socioculturelle distingue le contexte universitaire de celui du stage de façon à reconnaître en quoi les deux contextes d'apprentissage sont différents et complémentaires. L'apprentissage en milieu de travail se réalise par le biais de l'enseignement, de la participation et de toute une série d'auxiliaires qui passent par le langage et la narration, ainsi que par d'autres instruments et outils qui servent à constituer les activités quotidiennes en milieu de travail.

Si l'apprentissage est vu comme une activité sociale participative et contextualisée, quelles sont les implications pour l'enseignement coopératif? D'abord, le milieu de travail devient tout naturellement un lieu d'apprentissage aussi important que la salle de classe, et les stages sont à considérer comme des stratégies d'apprentissage précieuses dans le domaine des sciences. Les stages sont également des périodes d'apprentissage susceptibles d'être sanctionnées par des contenus et des procédures d'évaluation comme tout autre programme d'enseignement, et l'enseignement coopératif peut être reconnu comme stratégie didactique valable. Ensuite, les programmes coopératifs doivent créer des structures de stages qui encouragent l'apprentissage comme activité sociale participative et contextualisée, et, dans cette optique, mettre l'accent sur les résultats lorsqu'il est question d'évaluer les apprentissages en milieu de travail. II est important que les étudiants de sciences qui participent à ces programmes soient sensibilisés au fait que les stages peuvent complémenter la formation traditionnelle et les aider à mieux comprendre les implications de ce que signifie le travail scientifique. Cette approche souligne le potentiel des programmes coopératifs pour l'intégration culturelle des étudiants de sciences dans les profession scientifiques.

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