Abstract
This article explores the interplay between extreme sports and the natural world in which they take place. Prior theoretical work on extreme sports has often made anthropocentric assumptions about this relationship, taking for granted that extreme participants treat nature only as a resource for athletic consumption, valuable only for its human uses. From this perspective, the natural world is regarded as a playground or battlefield, as a means to test physical prowess and human capacity. In contrast, extreme sports participants involved in this study report developing an intimate and reciprocal relationship with the natural world. A phenomenological analysis of participant accounts reveals, among veteran extreme athletes, the development of a heightened respect for something greater than themselves and a realization that humanity is simply a part of the natural environment.
Cet article explore les interactions entre les sports extrêmes et le monde naturel dans lequel ils se déroulent. En tenant pour acquis que les participants des sports extrêmes traitent la nature comme une activité récréative qui doit être maitrisée, le travail théorique antécédent insiste sur le fait que ces activités ont une dimension très anthropocentrique. De ce point de vue, le monde naturel est considéré comme un champ de bataille, un lieu d'où les prouesses physiques et les capacités humaines sont démontrées. En revanche, les participants de sport extrême impliqués dans cette recherche démontrent leurs relations intimes et réciproques avec le monde naturel. Une analyse phénoménologique des entrevues avec des vétérans de sports extrêmes révèle que le développement des sports extrêmes est basé sur des notions de respect et une prise de conscience que l'humanité est tout simplement une partie de l'environnement naturel et de ces forces naturelles.