ABSTRACT
This paper examines how land-based methodologies in parks and protected areas can serve Indigenous priorities while challenging settler colonial logics and conventional aims of Eurocentric research. We report on collaborative research with the Łutsël K’é Dene First Nation (Northwest Territories) as part of a six-year (2016–2021) international partnership project entitled Tracking Change. Focus is placed on a multi-day canoe journey along an ancestral water route within Thaidene Nene National Park Reserve. We interpret lessons learned during the canoe trip to underscore how land-based methodologies prioritize outcomes of observing change, storying land, and fostering community capacities. Accordingly, land-based methodologies focus less on accumulating knowledge or claiming truths, and more on facilitating and transmitting Indigenous knowledges, histories, relations, and practices. Incorporating land-based methodologies into parks and protected areas research can therefore amplify Indigenous contributions to management and interpretation discourses and support the critical project of decolonizing the leisure field.
Résumé
Étude de l’utilité pour les autochtones des méthodologies fondées sur le territoire qui sont employées dans les parcs et aires protégées, ainsi que la remise en question de la logique coloniale et des objectifs habituels de la recherche eurocentrique. Il s’agit d’un rapport sur la recherche menée en collaboration avec la Première Nation Łutsël K’é Dene (Territoires du Nord-Ouest) dans le cadre d’un partenariat international de six ans (2016-2021) intitulé Suivi du changement. Le propos tourne autour d’un voyage de quelques jours en canot le long d’une voie fluviale ancestrale dans la réserve du parc national Thaidene Nene. Nous analysons les leçons tirées de ce voyage en canot pour souligner comment les méthodologies fondées sur le territoire privilégient les résultats liés à l’observation du changement, les récits du territoire et le développement du potentiel des communautés. En effet, ces méthodologies fondées sur le territoire accordent peu d’importance à l’acquisition de connaissances ou à la mise à jour de vérités, se concentrant davantage sur la sensibilization et la communication du savoir, des récits, des liens et des pratiques des autochtones. L’emploi de méthodologies fondées sur le territoire dans la recherche sur les parcs et aires protégées peut donc amplifier la contribution des Autochtones aux discussions sur la gestion et aux interprétations, en plus de contribuer à l’initiative essentielle de décolonisation du domaine des loisirs.
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