782
Views
14
CrossRef citations to date
0
Altmetric
Original Articles

The social and clinical characteristics of patients on antiretroviral therapy who are ‘lost to follow-up’ in KwaZulu-Natal, South Africa: a prospective study

Les caractéristiques sociales et cliniques des patients sous antirétroviraux ‘perdus de vue’ au KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud: étude prospective

, , &
Pages 179-186 | Published online: 28 Feb 2012
 

Abstract

A significant proportion of those initiating antiretroviral treatment (ART) for HIV infection are lost to follow-up. Causes (including HIV symptoms, quality of life, depression, herbal treatment and alcohol use) for discontinuing ART follow-up in predominantly rural resource-limited settings are not well understood. This is a prospective study of the treatment-naïve patients recruited from three (one urban, one-semi-urban and one rural) public hospitals in Uthukela health district in KwaZulu-Natal from October 2007 to February 2008. The aim of this study was to investigate predictors of loss to follow-up or all caused attrition from an ART programme within a cohort followed up for over 12 months. A total of 735 patients (217 men and 518 women) prior to initiating ART completed a baseline questionnaire and 6- and 12-months' follow-up. At 12-months follow-up 557 (75.9%) individuals continued active ART, 177 (24.1%) were all cause attrition, there were 82 deaths (13.8%), 58 (7.9%) transfers, 7 (1.0%) refused participation, 8 (1.1%) were not yet on ART and 22 (3.0%) could not be traced. Death by 12-months of follow-up was associated with lower CD4 cell counts (risk ratio, RR=2.05, confidence intervals, CI=1.20 – 3.49) and higher depression levels (RR=1.05, CI=1.01 – 1.09) at baseline assessment. The high early mortality rates indicate that patients are enrolling into ART programmes with far too advanced immunodeficiency; median CD4 cell counts 119 (IQR=59 – 163). Causes of late access to the ART programme, such as delays in health care access (delayed health care seeking), health system delays, or inappropriate treatment criteria, need to be addressed. Differences in health status (lower CD4 cell counts and higher depression scores) should be taken into account when initiating patients on ART. Treating depression at ART initiation is recommended to improve treatment outcome.

Une importante proportion des personnes débutant un traitement aux antirétroviraux (ART) afin de lutter contre une infection par le VIH est perdue de vue. Les causes (et notamment les symptômes du VIH, la qualité de vie, la dépression, les traitements à base de plantes et la consommation d'alcool) de l'interruption du traitement aux ART, pour l'essentiel dans des environnements ruraux caractérisés par des ressources limitées, ne sont pas bien comprises. Ce document est une étude prospective du traitement de patients naïfs recrutés dans trois hôpitaux publics (l'un étant situé en zone urbaine, un autre en zone semi-urbaine et le dernier en zone rurale) dans le district sanitaire d'Uthukela, dans le KwaZulu-Natal d'octobre 2007 à février 2008. L'objectif de cette étude était d'étudier les indicateurs prévisionnels des perdus de route ou de tout retrait provoqué d'un programme de traitement aux ART dans une cohorte suivie pendant plus de 12 mois. Au total, 735 patients (217 hommes et 518 femmes) ont répondu à un questionnaire de référence avant de débuter leur traitement, puis à un questionnaire de suivi à 6 et à 12 mois. Lors du suivi à 12 mois, 557 (75,9 %) des participants poursuivaient le traitement aux ART, 177 (24.1%), 82 étaient décédés (13.8%), 58 (7.9%) avaient été transférés, 7 (1.0%) ont refusé de participer, huit (1.1%) n'étaient toujours pas sous ART et 22 (3.0%) n'ont pu être retrouvés. Les décès dans les 12 mois du suivi étaient associés à un compte de CD4 réduit (rapport de risque, RR=2.05, intervalle de confiance, IC=1.20 – 3.49) et des niveaux de dépression plus élevés (R =1.05, IC=1.01 – 1.09) lors de l'évaluation de référence. Les forts taux de mortalité précoce indiquent que les patients s'inscrivent aux programmes d'ART alors que leur immunodéficience est déjà beaucoup trop avancée et avec un compte de CD4 médian de 119 (intervalle interquartile = 59 – 163). Les causes de l'accès tardif au programme d'ART, telles que les retards dans l'accès aux soins de santé (recherche de soins de santé retardée), les retards du système de santé ou les critères de traitement inappropriés, doivent être traitées. Les différences dans l'état de santé (compte de CD4 et taux de dépression supérieurs) doivent être prises en compte lorsque les patients débutent les ART. Le traitement de la dépression à l'initiation du traitement aux ART est recommandé afin d'améliorer les résultats du traitement.