Notes
1. Le dernier événement en date étant la Convention de science-fiction et de Fantasy de Grenoble (26–28 août 2010), durant lequel a été inauguré un nouveau prix littéraire, à l’initiative de l’Association Elbakin.
2. Le terme désigne ici le mainstream universitaire, et s’oppose donc à « paralittéraire ».
3. On remarquera par exemple que la parution du vaste cycle romanesque DragonLance, inspiré du jeu de rôle Donjons & Dragons, a débuté en France en 1986, sous le titre de LanceDragon.
4. À l’adaptation du Seigneur des Anneaux viennent s’adjoindre, plus ou moins durablement, Harry Potter, les Chroniques de Narnia, ou la Croisée des mondes.
5. À titre d’exemple, entre 2000 et 2009, les ventes cumulées des éditions Bragelonne, se sont élevées à deux millions d’exemplaires (je remercie Olivier Dombret, directeur commercial chez l’éditeur, pour cette information).
6. Une liste des maîtrises, DEA, et thèses consacrées à Tolkien, régulièrement mise à jour et très complète, est disponible sur www.pourtolkien.fr
7. Le noyau de ce groupe de recherche est composé d’Anne Besson, Isabelle Durand-Le-Guern, Vincent Ferré, Myriam White-Le Goff, Valérie Naudet, et Anne Larue.
8. Les propos de Delattre, commentant le collectif dirigé par Carruthers, illustrent bien ce constat : « [L]es auteurs des articles connaissent manifestement sur le bout des doigts la littérature médiévale, mais se contentent trop souvent de références banales ou dépassées pour des domaines qui ne sont pas les leurs ».
9. Un sondage réalisé par Waterstone's en 1996, lui octroie la première place, devant 1984 ; en 2003, le Seigneur des Anneaux arrive en tête du sondage organisé par la BBC.
10. L’ouvrage excellent d’Anne Besson constitue une exception, même si le rapprochement qu’elle effectue (32–35) s’avère très succinct.
11. On lira par exemple chez Baudou que « [l]a S-F et la Fantasy [sont] de nature très différente. L’une procède d'un retour à la pensée magique, elle est donc régressive, tandis que l'autre s'appuie sur les conquêtes de l'intelligence et du savoir. L'une flatte l'irrationnel, l'autre est un outil de questionnement du monde. La Fantasy est une pure littérature d’évasion, alors que la science-fiction est toujours en prise […] avec le réel » (2003 : 125).