Abstract
The idea that Adam and Eve spoke low-Breton language in Paradise was issued by two scholars in the eighteenth century, Jacques Le Brigant (1720–1804) and Théophile Malo Corret de La Tour d’Auvergne (1743–1800). This article attempts to examine the various conditions of possibility of such speculations. It shows how myths still prevail in France and continue to shape some attitudes.
Notes
Notes
1 On y trouvera une bibliographie de Le Brigant supposée exhaustive. Cette étude est un jalon au projet d’un livre à paraître (M. Décimo, 2013).
2 Une première édition fut publiée en 1792 sous le titre de Nouvelles recherches sur la langue, l'origine et les antiquités des Bretons pour servir à l'histoire de ce peuple, Bayonne, Impr. de Fauvat jeune.
3 – Propriè est superflu (l’accent grave n’existe pas en latin), le génitif suffit = « le propre, la particularité de » ; – parvulorum : le diminutif (-uli, greffé sur parvus) a souvent un sens affectif (donc, non dépréciatif) = on pourrait donc traduire par « de nos chers petits Bretons »; – eva : est une faute pour « Evam » ; « Atam » pour Adam.
4 Anne Louis Girodet de Roucy-Trioson (1767–1824), Huile H. 192.5 × L. 184. Exposé au Salon des artistes français, Paris, 1802.