Abstract
This paper examines the aesthetic representation and criticism of mass tourism in Violette Leduc’s travel diary, Trésors à prendre (Citation1960). By analyzing a complex network of metaphors, I demonstrate that the author not only denounces the violent capitalist logic of the tourist industry, but also invents a new relationship to space that allows her to reject both the heteronormative norm imposed on women and the tourist norm imposed on space. Ultimately, I also argue that despite the dysphoric ending, Trésors à prendre represents a freeing experience for the author and offers readers an alternative way of traveling, one that understands the fragility of both nature and cultural heritage and tries to preserve them.
Notes
1 Quoique n’étant pas stricto sensu autobiographique, l’ouvrage s’inspire grandement du voyage dans le sud de la France entrepris par Violette Leduc entre juillet et septembre 1951. Si le nom de famille de l’auteur n’apparaît pas dans Trésors, son prénom est prononcé une fois (142) et certains événements rapportés, dont le viol qui met brutalement fin au voyage, ont été vécus par l’auteur comme l’atteste sa correspondance. Je désignerai désormais la narratrice par Violette pour la distinguer de l’auteur, désignée par Leduc.
2 Leduc ne fait pas de distinction entre les sites naturels et ceux créés par l’homme, tels que les monuments, et se sert des mêmes métaphores pour dénoncer leur exploitation excessive par l’industrie touristique.
3 Le biographe de Leduc, Carlo Jansiti, la qualifie ainsi « d’une des plus belles et plus riches de ses œuvres » (243) tandis que l’écrivain René de Ceccaty en fait « le plus écrit des livres de Violette Leduc, le plus original, celui où l’on sent le mieux ce que son style a de radical et d’unique, le livre aussi le plus profond en matière d’autoanalyse, de lucidité, de curiosité, d’inventivité » (159).
4 Sans entrer dans une interprétation de type psychologique, il est difficile de ne pas voir dans la critique du patrimoine mise en place par Leduc une attaque ciblée contre l’un des instigateurs de ce mouvement dont le patronyme est un quasi-homonyme de Violette Leduc : Viollet-le-Duc. En effet, quoique la narratrice ne mentionne jamais son nom, on sait par Jansiti que cette dernière n’ignorait pas cette homonymie qui lui avait valu des moqueries pendant sa scolarité (59).
5 Il faut noter que l’agression sexuelle a parfois été grandement minimisée par certains critiques. Jansiti la qualifie ainsi de « mésaventure » (242) et « d’accident » (243).
Additional information
Notes on contributors
Carole Delaitre
Carole Delaitre is Visiting Assistant Professor in the Department of Language and Culture Studies at Trinity College, Hartford. Her research and teaching interests are twentieth- and twenty-first- century French and Francophone literature, with particular emphasis on aesthetic representations of mobilities (tourism, migration, exile), spatial theory, environmental humanities, and the history of literary genres. She is currently working on her first book manuscript, which explores the impact of mass tourism on French literature from the 1950s onwards. Recent publication: “Enfers et paradis touristiques dans Autoportrait avec Grenade et Amours et aventures de Sindbad le marin.” Salim Bachi. Edited by Agnès Schauffauser. Paris, L’Harmattan, 2019, pp. 177–188.