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Critical Interventions
Journal of African Art History and Visual Culture
Volume 11, 2017 - Issue 3
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Interventions

African Documentaries, Critical Interventions: The Non-Fiction Film Production at The Origins Of Francophone West African Cinema

Pages 214-227 | Published online: 14 Dec 2017
 

Notes

1 “L'orthodoxie n'exerce aucun charme sur l'écrivain liminaire. C'est même tout le contraire: moderne désinvolte, l'écrivain liminaire emprunte à gauche et à droite, dans une sorte de désordre chronologique et géographique tout à fait symptomatique du système hétérodoxe qui caractérise son écriture” (Michel Biron, L'absence du maître, Citation2000, pp. 24–25).

2 Pierre Bourdieu, Le Marché des biens symboliques, Citation1971, p. 56.

3 “La vie continue, pittoresque, bruyante et colorée” (10′00); “On se détend, on est heureux, on se balance avec le rythme” (12′30), translation by Dana Vanderburgh.

4 “À l'époque, en 1963, le cinéma sénégalais était quasiment inexistant. Je me suis risqué pour voir ce que ça donnerait!” (Thiam, Cinémaction, 1979, p. 130, translation by Dana Vanderburgh).

5 “manières de sauvages” (6′) ; “les génies se sont vengés de lui !” (28′), translation by Dana Vanderburgh.

6 or perruquage, Michel de Certeau, L'invention du quotidien, 1990, p. 49.

7 Pierre Bourdieu, Esquisse d'une théorie de la pratique, 1972, p. 56.

8 Source Campagne audio-visuelle contre l'alcoolisme. La lutte anti-alcoolisme en Afrique Noire. (Archives AN 19930381/14).

9 “J'ai été, à l'école, un excellent dessinateur, et je suis arrivé un jour à faire des ombres chinoises. Je pouvais montrer à mes camarades des lions, des éléphants… Je vivais à ce moment-là à N'Dongou ou je suis né. Ni moi, ni mes amis ne connaissions à cette époque-là le cinéma, nous n'en avions jamais entendu parler. […] C'est alors que j'ai pensé réaliser un spectacle en couleurs. Pour cela, j'ai augmenté la puissance de la lumière et travaillé sur une matière à travers laquelle elle pouvait passer: les emballages transparents des paquets de cigarettes! Plus tard, j'ai pu voir des films. Et je suis même allé jusqu'à fabriquer une caméra qui marche ! Ensuite j'ai travaillé avec Rouch à la prise de vues et au matériel de tournage” (Mustapha, Cinémaction, 1979, p. 15, translation by Dana Vanderburgh).

10 “que je gravais directement sur pellicule et que je montrais à des amis” (Mustapha, Cinémaction, 1979, p. 15, translation by Dana Vanderburgh).

11 Production cost: 8 340 F, Note sur la diffusion du film français en Afrique (Archives AN 19930381/14).

12 Production cost: 7 587 F, Note sur la diffusion du film français en Afrique (Archives AN 19930381/14).

13 “c'est souvent une somme de 25 à 30 000 francs pour les jeunes filles” (12′).

14 “Tandis que Mariam, cachée derrière les seccos, écoutait sérieusement la conversation de son oncle.”

15 “initiation à l'art de la photographie et du cinéma, à leur histoire, à leurs genres, leurs auteurs” ; “par l'accès à une certaine technologie qu'implique toute création dans le domaine de la photographie et du cinéma” (P. Sentilhes, Lettre d'introduction au Compte rendu des activités de la section cinématographique (1967–1968), Centre culturel franco-nigérien, Niamey, 1968, Archives AN 19930381/7, p. 1, translation by Dana Vanderburgh).

16 “Cette jeunesse y aura appris par les ciné-clubs, les cours théoriques, la participation directe à des tournages de films et par la fréquentation d'une équipe de passionnée de cinéma, à la démystifier et à l'envisager comme un instrument de culture. C'est une génération de spectateurs avertis qui aura été préparée” (P. Sentilhes, Lettre d'introduction au Compte rendu des activités de la section cinématographique (1967–1968), Centre culturel franco-nigérien, Niamey, 1968, Archives AN 19930381/7, p. 1, translation by Dana Vanderburgh).

17 “des Nigériens capables d'utiliser en toute liberté ce matériel et d'en assurer l'entretien élémentaire, principalement sous la responsabilité de Moustapha Alassane et grâce à la supervision de Jean Rouch” ; “deux cinéastes africains [nigériens] [de se révéler] : Oumarou Ganda et Moustapha Alassane” (P. Sentilhes, Lettre d'introduction au Compte rendu des activités de la section cinématographique (1967–1968), Centre culturel franco-nigérien, Niamey, 1968, Archives AN 19930381/7, p. 2, translation by Dana Vanderburgh).

18 “Séances au Centre Culturel et à l'université organisées dans le cadre du Programme des Études Cinématographiques de l'Institut Audiovisuel de l'Université” (Colonne, Échanges culturelles avec la Haute-Volta, 1977, AN 20000138/3, p. 5).

19 Interview with Souleymane Ouédraogo (1935–), February 2017, Ouagadougou.

20 Interview with Souleymane Ouédraogo (1935–), February 2017, Ouagadougou.

21 To draw a complete picture, it would be necessary to raise the UNESCO resolutions in favor of an educational audio-visual system.

22 French presidential offices.

23 Source: Philippe Gaillard, Foccart parle: entretiens (Paris: Fayard: Jeune Afrique, Citation1995).

24 L'essor du cinéma “comme instrument d'information, de formation des masses et de développement culturel est, dans le contexte du monde moderne, une des grandes tâches de l'Afrique.” “Tout réalisateur africain qui prétend “avoir un film dans le ventre,” trouve au bureau du cinéma de la coopération et à sa section technique la possibilité de le réaliser librement, sans qu'aucune censure ne s'exerce à son encontre” (J. R. Debrix, Administration et gestion du bureau du cinéma, 1963–1976, Archives AN 19930381, translation by Dana Vanderburgh).

25 Source: Philippe Gaillard, Foccart parle: entretiens (Paris: Fayard: Jeune Afrique, Citation1995).

26 Source: Guy Hennebelle, Ruelle Catherine (dir.), Cinéastes d'Afrique noire, Cinémaction no. 49, 1979.

27 “Sous l'impulsion de Serge Ricci, une base complète de production et de diffusion en 16 mm (sauf laboratoires) s'est montée à Ouagadougou. Si les premières réalisations ont eu surtout un caractéristique politique (A minuit, l'Indépendance), dès 1961, le Centre a commencé, avec l'aide de techniciens africains formés sur place, la réalisation de films strictement éducatifs” (Jean Rouch, Situation et tendances actuelles du cinéma africain, UNESCO, 1962, Archives AN 19930381/19, p. 24, translation by Dana Vanderburgh).

28 Archives AN 19930381/16.

29 “Il faut signaler à ce propos, les réalisations du service cinématographique de l'information placé sous l'autorité de M. Ricci et en particulier, un court métrage d'excellente qualité, sur la culture de l'arachide. Ce documentaire, dont la production a été financée par le service culturel, a été monté et sonorisé à Ouagadougou et constitue un exemple de ce qu'il est possible de faire sur place, sans grands frais, pour l'éducation des masses. Il s'agit d'un travail d'équipe auquel ont pris part les spécialistes du Ministère de l'agriculture et de l'ORSTOM” (Ambassade de France en Haute-Volta, L'action culturelle française en Haute-Volta, 1963, Archives AN AG/5(F)/3344, pp. 8–9, translation by Dana Vanderburgh).

30 Interview with Jean-Pierre Ouédraogo (1925–), February 2017, Ouagadougou.

31 Note pour M. Mandelkern, Ministère de la coopération, Paris, juillet 1967, Archives AN 19930381/16, p. 1

32 Le Franc, Mission en Haute-Volta, Ouagadougou février 1967, Paris, 1967 (Archives AN 19930381/16).

33 Bachy, La Haute-Volta et le cinéma, 1983, p. 29, translation by Dana Vanderburgh.

34 “Le Film a été financé en partie par les Américains et le complément apporté par la SAED. Mais cette société n'a pu honorer ses engagements et j'ai été obligé de mégoter jusqu'au stade actuel, c'est-à-dire le montage artistique du film” (Kola, cité in Bachy, La Haute-Volta et le cinéma, 1983, p. 30).

35 Saul, “Art, Politics, and Commerce in Francophone African Cinema,” in R. Austen and M. Saul (Eds.), Viewing African Cinema in the Twenty-First Century, 2010, p. 144.

36 Saul, “Art, Politics, and Commerce in Francophone African Cinema,” in R. Austen and M. Saul (Eds.), Viewing African Cinema in the Twenty-First Century, 2010, p. 144.

37 On this question, consult Iwiyé Kala-Lobe, “Alioune Diop et le cinéma africain,” Présence africaine, 1983, no. 125, pp. 329–350.

Additional information

Notes on contributors

Vincent Bouchard

Vincent Bouchard ([email protected]) is Assistant Professor of Francophone Studies at Indiana University – Bloomington. After a double-program within the Film Studies Department at the Sorbonne Nouvelle (Paris III) and the Comparative Literature Department at the University of Montreal, he taught in the Francophone Studies program at the University of Louisiana at Lafayette. He published a book Pour un cinéma léger et synchrone à Montréal !, at the Septentrion University Press (2012). He also co-directed an issue of the scientific journal Cinémas (Le bonimenteur et ses avatars, Cinémas, vol. 20, n° 1, 2010), and the book Dialogues du cinema (Nota Bene, 2016).

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