Abstract
Both students and scholars have identified the critical imperative to prioritize decolonization and pedagogical and curriculum transformation in South African higher education institutions. The ongoing context of coloniality, persistent race-based inequalities and hegemonic Western-centric epistemologies led to the Rhodes and Fees Must Fall protests by students at South African universities. As a result of the questions raised by students during these protests, the Department of Social Work at the University of Johannesburg (UJ) embarked on a process of working towards decoloniality in their social work programme. This paper describes the unfolding critical participatory action research process toward decoloniality undertaken by this department. Various theoretical perspectives, including communicative action, reflexivity and ‘decolonising the mind’ informed the process of decoloniality that began at the UJ Department of Social Work. The process of critical reflection, dialogue, analysis, development of methodologies and initial implementation of changes that were used in this department may offer useful insights for working towards decoloniality in other academic settings.
Les étudiants tout comme les chercheurs ont identifié l’impératif vital et le caractère prioritaire de la réalisation d’une transformation et de la décolonialité dans l’éducation supérieure dans les institutions de formation supérieure en Afrique du Sud. Le contexte continu de Colonialité, les inégalités raciales persistantes et les épistémologies hégémoniques centrées sur l’occident ont entraîné les manifestations de Rhodes et de Fees Must Fall de la part des étudiants d’universités Sud-africaines. Suite aux questions soulevées par les étudiants durant ces manifestations, le Département de travail social de l’Université de Johannesburg s’est embarqué dans un processus de travail de Décolonialité dans le cadre de leur programme de travail social. Cet article décrit le déroulement du processus de recherche sur l’action participative critique vers la Décolonialité que ce département a entrepris. Différentes perspectives théoriques, y compris une action communicative la réflexivité et la ‘décolonisation des esprits’ a informé le processus de décolonialité qui a débuté au département de travail social de l’UJ. Le processus de réflexion critique, le dialogue, l’analyse, le développement de méthodologies et la mise en œuvre initiale de changements avec lesquels ce département de travail social s’est impliqué, peut apporter un aperçu utile pour progresser vers la Décolonialité dans d’autres contextes universitaires.
Acknowledgements
The authors would like to acknowledge the contribution of the team of social work educators in the Department of Social Work at the University of Johannesburg, including (alphabetically) Sue Bond; Marlene de Beer; Kefilwe Ditlhake; Ntandoyenkosi Maphosa; Boipuso Mashigo; Varosh Nadesan; Sarojini Naidoo; Mpumi Ncube; Hanna Nel; Tanusha Raniga; Shahana Rasool; Mzwandile Sobantu; Yasmin Turton; Adrian van Breda.
Disclosure statement
No potential conflict of interest was reported by the author(s).