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Canadian Journal of Respiratory, Critical Care, and Sleep Medicine
Revue canadienne des soins respiratoires et critiques et de la médecine du sommeil
Volume 8, 2024 - Issue 1
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President's Message

An ounce of prevention is worth a pound of cure!

To say that the last few years in health care have been challenging is a clear understatement. Although it seems that we may have come through the worst of the COVID-19 pandemic, sadly we are now working in a health system that is under stress, underfunded and under resourced. As you read this, we will be in the midst of the 2023-2024 Fall/Winter viral season. The so called “triple threat” of seasonal influenza, RSV and the new variants of COVID-19 are likely causing havoc across this country, further adding to the challenges that our health system is facing. Oh, by the way, don’t forget about pneumococcal pneumonia, which according to Canadian Institute for Health Information (CIHI) statistics, is one of the leading causes for hospitalization in Canada.

Fortunately, we do have vaccines, that in well designed randomized clinical trials have demonstrated efficacy in their ability to reduce transmission and/or the burden of illness attributed to these infectious agents. These vaccine trials have been reviewed by Health Canada evaluating the safety and efficacy of these interventions and they have been approved for use in clinical care. The decision to prescribe these treatments is part of the shared decision making that should occur between patients and clinicians as part of the chronic disease management of respiratory conditions. I would encourage you all to reflect on your vaccination status to model good behavior to protect your patients, families, friends, and colleagues.

However, despite the known clinical benefit and safety of these vaccines, challenges exist in their adoption for multiple reasons including the well documented issues around vaccine hesitancy, which is further compounded by the misinformation found on many social media platforms. However, for some of these vaccines, like RSV and the conjugate Pneumococcal vaccine, it is not just an issue of hesitancy but rather affordability. Sadly, at the time of writing this message, these two vaccines have limited (if any) coverage under provincial health insurance plans.

This places us in quite the conundrum. Our hospitals are overwhelmed and seem to be continually flirting with a state of collapse. We know that respiratory related admissions are in the top 5 causes for hospitalizations in Canada and that they are associated with long lengths of stay and significant costs. Many of these respiratory related hospitalizations are driven by the “triple threat” and pneumococcal pneumonia. Yet despite all this knowledge we have placed financial barriers that limit the public from accessing some of these preventative measures. Does this sound reasonable to anyone? Sadly, for as long as I can remember this has been and continues to be the state of affairs as it relates to respiratory vaccinations. We should want more for our patients and it is time for this situation to change.

This issue of affordability and accessibility to respiratory vaccines speaks to a broader topic of health disparity and the social determinants of health. Too often, it is the low income segment of the population that are unable to access these interventions that can prevent serious illness due to the issue of affordability. According to the Final Report of the Advisory Council on the Implementation of National Pharmacare published in 2019, 1 in 5 Canadian households have reported not taking a medication due to cost and almost 1 million people had to cut back on food or home heating in order to pay for their prescription medications. This was the state before the recent challenges of general inflation and the rising cost of food and housing that have plagued the country in the last 18 months. To ask the public faced with the current financial climate to pay for vaccinations is not a realistic expectation for a large segment of our population. Would any of us choose to pay for a vaccine over providing food for our family? The answer is rhetorical.

As a community of respiratory health care practitioners, we must draw attention to the inequities that exist in access to respiratory vaccines that we know would benefit the population that we serve. One only has to look at our COVID experience to realize the beneficial impact of publicly funded respiratory vaccination programs has on patient outcomes and health-related resource utilization. It should be the patients’ choice based on shared decision making with their clinician rather than their bank accounts that determine if they receive a vaccination. The time has come for us to change this narrative. Our patients well being and the well being of our health system are dependent on this!

As this is my first message of 2024, I hope that you had some time to enjoy with your friends and family during the holidays. I wish all of you a happy and healthy year ahead and thank you for the dedication to the health and wellness of Canadians across this country.

Respectfully submitted,

Mieux vaut prévenir que guérir!

Dire que les soins de santé traversent depuis quelques années une période difficile est un euphémisme. Même s’il semble que le pire de la pandémie de COVID-19 soit derrière nous, nous travaillons à présent dans un système de santé à bout de souffle, sous-financé et en manque de ressources. À l’heure où vous lisez ces lignes, la saison virale automne-hiver 2023-24 bat son plein. La « triple menace » de la grippe saisonnière, du virus respiratoire syncytial (VRS) et des nouveaux variants de la COVID-19 fait probablement des troubles à travers le pays, ajoutant aux défis à relever pour le système de santé. Sans oublier la pneumonie à pneumocoque, que les statistiques de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) identifient comme l’une des principales causes d’hospitalisation au pays.

Heureusement, nous disposons de vaccins efficaces pour réduire la transmission de ces agents infectieux et/ou leur charge de morbidité, comme l’ont démontré des essais cliniques randomisés adéquatement conçus. Ces essais vaccinaux ont été examinés par Santé Canada, qui a évalué l’innocuité et l’efficacité des interventions, puis approuvé leur utilisation dans les soins cliniques. Leur prescription devrait relever d’une décision partagée entre les patient-es et leurs clinicien-nes dans le cadre de la prise en charge des maladies respiratoires chroniques. Je vous encourage tou-te-s à réfléchir à votre statut vaccinal et à donner l’exemple pour protéger vos patient-es, votre famille, vos ami-es et vos collègues.

Malgré les bienfaits cliniques et l’innocuité reconnus de ces vaccins, leur adoption soulève des défis pour diverses raisons, y compris les enjeux bien documentés entourant l’hésitation vaccinale, exacerbée par la mésinformation circulant sur de nombreuses plateformes de médias sociaux. Or, pour certains vaccins, comme celui contre le VRS et le vaccin conjugué contre le pneumocoque, il ne s’agit pas seulement d’hésitation mais également d’abordabilité. Malheureusement, au moment d’écrire ces lignes, ces deux vaccins sont peu (voire nullement) couverts par les régimes d’assurance maladie provinciaux.

Nous sommes ici devant une véritable énigme. Nos hôpitaux, débordés, semblent continuellement au bord du gouffre. On sait que les troubles respiratoires figurent parmi les cinq premières causes d’hospitalisation au Canada et sont associés à de longs séjours à l’hôpital et à des coûts importants. Bon nombre de ces hospitalisations sont dues à la « triple menace » et à la pneumonie à pneumocoque. Malgré tout cela, des barrières financières empêchent le public d’accéder à certaines de ces mesures préventives. Cela vous semble-t-il sensé? D’aussi loin que je me souvienne, cela a toujours été le cas pour la vaccination contre les maladies respiratoires. Nous devrions vouloir plus pour nos patient-es; il est temps de faire changer les choses.

L’abordabilité et l’accessibilité des vaccins contre les maladies respiratoires renvoient à un thème plus large – celui des disparités de santé et des déterminants sociaux de la santé. Trop souvent, le segment à faible revenu de la population n’a pas accès à ces interventions pouvant prévenir des maladies graves, pour des raisons de coût. Selon le Rapport final de 2019 du Conseil consultatif sur la mise en œuvre d’un régime national d’assurance médicaments, un ménage canadien sur cinq est privé d’un médicament à cause du coût, et près d’un million de personnes ont dû réduire leurs dépenses d’épicerie ou de chauffage pour payer leurs médicaments d’ordonnance. Telle était la situation avant même l’inflation généralisée et l’augmentation du coût des aliments et du logement qui frappent le pays depuis 18 mois. Dans le contexte financier actuel, demander aux gens de payer pour des vaccins n’est pas réaliste dans une grande partie de la population. L’un-e d’entre nous choisirait-il/elle de payer un vaccin plutôt que de nourrir sa famille? La question n’est que rhétorique.

En tant que communauté de professionnel-les de la santé respiratoire, nous devons attirer l’attention sur l’accès inégal aux vaccins respiratoires que nous savons bénéfiques pour la population que nous servons. L’expérience liée à la COVID-19 démontre les bienfaits du financement public d’un programme de vaccination contre une maladie respiratoire, en ce qui concerne les résultats des patient-es et l’utilisation des ressources en santé. Le choix des patient-es de se faire vacciner ou non devrait être fondé sur une prise de décision partagée avec leur clinicien-ne – et non sur le solde de leur compte en banque. L’heure est venue de changer la situation. Le bien-être de nos patient-es et de notre système de santé en dépend!

J’espère que les fêtes de fin d’année vous ont permis de passer de bons moments avec votre famille et vos ami-es. Comme il s’agit de mon premier message de 2024, je vous adresse mes meilleurs vœux de bonheur et de santé pour l’année qui s’amorce ainsi que mes remerciements pour votre dévouement à la santé et au bien-être des patient-es, d’un bout à l’autre du pays.

Le tout respectueusement soumis,

Mohit Bhutani MD, FRCPC, FCCP

President/Président

Canadian Thoracic Society/Société canadienne de thoracologie

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