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Hydroscience Journal
Volume 109, 2023 - Issue 1
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Research Article

La gestion du lac Tchad entre les pays riverains : situation, acteurs, enjeux et conflits

The management of Lake Chad between the riparian countries: situation, actors, issues and conflicts

Article: 2183152 | Published online: 08 Mar 2023

RÉSUMÉ

Cette étude vise à analyser les enjeux de la gestion du lac Tchad entre les Etats riverains en dégageant les différents types des conflits transfrontaliers. Ainsi, la préoccupation principale est qu’est ce qui explique la montée des conflits entre le bassin du lac Tchad et quels sont les mécanismes de coopération et de résolution mis en œuvre ? La phase de collecte des données a mobilisé des sources écrites (archives, rapports, travaux scientifiques, etc.), orales (entretiens) et iconographiques, étayées par des observations de terrain. Après recoupement, il en ressort que l’évolution de ce lac transfrontalier marquée par la variabilité de sa superficie en eau est à l’origine des tensions et des conflits entre les Etats et les différents usagers. Les intérêts divergents de ces différents acteurs (Etats, pêcheurs, agriculteurs, éleveurs, etc.) qui ont évolué avec le temps ne font raviver les conflits malgré l’existence des cadres formels de coopération entre les différents pays.

ABSTRACT

The aim of this study is to analyse the Lake Chad states management of cross-border conflicts. I intend to explain the rise of interstates conflicts and mechanisms implemented for their resolution in the region. The data collected consisted of written (archives, reports, scientific works, etc.), oral (interviews) and iconographic sources, through a participative observation. The present research argues that the evolution of the transboundary lake marked by the variability of its water surface which the source of tensions and conflicts between the States and the various users. The competition over resource access of these different actors (States, fishermen, farmers, stockbreeders, etc.), evolved over time, while reviving the conflicts despite the existence of formal frameworks for cooperation between the different countries.

1. Introduction

Le lac Tchad au centre de cette étude est le principal point d’eau douce au cœur du continent africain. Il est partagé par quatre pays riverains à savoir le Cameroun, le Nigéria, le Tchad et le Niger. La dégradation de l’environnement observée dans le Sahel en général influence progressivement sur l’évolution des ressources en eau de ce lac Tchad. D’environ 24000km2 dans les années 1960, le lac Tchad oscille depuis les années 1990 entre 2000 et 2500 km2 (CBLT, Citation1992). Cette diminution des eaux du lac Tchad fait de cette région un des exemples des conséquences des changements climatiques. L’eau en se retirant laisse derrière elle des terres exondées, très fertiles et riches en pâturages. Ces espaces, une fois libérés, sont immédiatement occupés par les populations.

Plusieurs acteurs interviennent dans la course aux ressources dans la région du lac Tchad. Il s’agit entre autres des pêcheurs, des agriculteurs, des éleveurs, des migrants, etc. Les mouvements des personnes dans le lac Tchad consécutifs à l’accès aux ressources du lac Tchad se font sans le respect des frontières. Dès lors, l’occupation des zones exondées suscitent des convoitises de ces acteurs. Cette étude vise à analyser les enjeux de la gestion du lac Tchad entre les Etats riverains en dégageant les différents types des conflits transfrontaliers. De ce fait, l’on peut noter plusieurs échelles d’usage de l’eau et de types de conflits inhérents à sa gestion. L’attention souvent accordée aux malentendus entre les Etats amène à oublier que sur le terrain d’autres acteurs transfrontaliers existent.

Ainsi, la préoccupation principale est de présenter les différents acteurs, l’évolution de leurs stratégies et les enjeux de la gestion du lac Tchad dans un contexte marqué par une régression des eaux du lac Tchad. La phase de collecte des données a mobilisé des sources écrites (archives, rapports, travaux scientifiques, etc.), orales (entretiens) et iconographiques, étayées par des observations de terrain. Après recoupement, cet article étudie d’abord le caractère transfrontalier du lac comme source des conflits, ensuite analyse les intérêts des divergents dans le non les respects des cadres de coopération transfrontière, puis présente les conflits interétatiques et les conflits communautaires transfrontaliers et enfin analyse l’importance des mécanismes endogènes dans la gestion des ressources en eau et la résolution des conflits autour du lac Tchad.

2. Le caractère transfrontalier du lac comme source des conflits

L’évolution de ce lac transfrontalier marqué par la variabilité de sa superficie en eau est à l’origine des tensions et des conflits entre les Etats et les différents usagers. Au fur et à mesure que les ressources s’amenuisent, les relations entre les différentes communautés se compliquent. De ce fait, on constate une forte concentration des populations autour du lac qui devient de plus en plus petit.

Le lac Tchad avait en 1963 une superficie d’environ 25000km2 comme le démontre la figure ci- dessous. Suite à la sécheresse de 1973, sa superficie en juillet n’était que de 9000 km2 et le volume de ses eaux d’environ 30 milliards de m3. Cette baisse du niveau d’eau a abouti en novembre 1975 et 1976 à l’assèchement de la cuvette nord (Beauvilain Citation1989, 92). Ile lac Tchad n’étant qu’à la fin des années 2000 à moins de 2000 Km 2 de superficie en eau (voir ). Toutefois, depuis 2013, l’on constate que le lac a attaint une superficie inondée de 14800km2 (Magrin et al., Citation2015). Cette remontée des eaux du lac Tchad relativise le discours alarmiste autour d’une éventuelle disparition du lac Tchad selon Raimond et al. (Citation2019). Des chercheurs à l’instar de Magrin et Lemoalle pensent que c’est la variabilité bien connue de la superficie en eau du lac qui crée ces modifications, sans que l’on puisse invoquer avec certitude un effet du changement climatique (Magrin et al., Citation2015).

Figure 1. Evolution de la superficie du lac Tchad de 1963 à 2007.

Source : Documentation de la CBLT (cette série de cartes a été dessinée à partir d’une sélection d’images satellites fournies par le Centre de la NASA Goddars Space Flight).
Figure 1. Evolution de la superficie du lac Tchad de 1963 à 2007.

L’eau en se retirant laisse derrière elle des terres exondées, très fertiles et riches en pâturages. Ces espaces, une fois libérés, sont immédiatement occupés par les populations. De ce fait, on constate une forte concentration des populations autour du lac. Les eaux du lac sont exploitées comme des eaux internationales (Saïbou, Citation2001, p. 83). La présence des ressources ne se soumet pas aux frontières tracées par l’homme. Les eaux du lac sont exploitées comme des eaux Internationales. Le statut transfrontalier de ces écosystèmes aquatiques et les ressources qu’on en tire ne peuvent être que source de confusion, dans la mesure où la délimitation est imprécise. Dans un contexte de rareté de ressources, de plus en plus, l’idée de frontière qui était illusoire dans la mentalité surgit, ce qui rend complexe le déroulement de la pêche et de l’élevage.

3. Les intérêts divergents acteurs compliquant les respects des cadres de coopération transfrontière

Les intérêts divergents de ces différents acteurs (Etats, pêcheurs, agriculteurs, éleveurs, etc.) rendent difficile la mise en œuvre des cadres de coopération transfrontière. Ceci dans un contexte qui est marqué par la course vers les ressources en eau dans le bassin du lac Tchad. Comme cadres juridiques existants, l’on note :

  • La « convention » de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) depuis 1962 et la Charte de l’Eau du Bassin du Lac Tchad depuis 2012 qui sont des cadres conventionnels. Ils ont pour objectif global la gestion intégrée, durable, équitable concertée des ressources en eau partagées et de l’environnement du Bassin. La CBLT, créée en 1964, offre un cadre de dialogue et de concertation entre les Etats riverains du lac Tchad. Pourtant, l’existence de cet espace institutionnel, dédié à la coopération entre Etats Membres, n’empêche pas l’existence de tensions ou de conflits opposant les Etats et les différentes communautés (Sambo, Citation2010).

  • L’accord de Moundou de 1970 par exemple est un instrument de coopération a l’échelle de sous bassin de Logone. Il a été signé entre la République du Tchad et la République du Cameroun. Il règlemente la gestion conjointe les eaux du Logone dans le cadre des aménagements hydrauliques.

Le changement climatique, la baisse des certaines ressources (eau, poissons, terres fertiles) associée à l’explosion démographique rendent difficiles le respect des accords et des conventions. Bien plus, la faible sensibilisation des usagers et la faible appropriation des accords par les riverains, voire la non-participation des populations à certaines prises de décisions sont autant des facteurs qui, sur le plan de la gouvernance, se présentent comme des obstacles à une bonne coopération autour de la gestion du lac Tchad.

4. Des conflits interétatiques à des conflits communautaires transfrontaliers

Ces conflits sont de différents types, de par les acteurs qu’ils concernent, leur(s) motif(s), leur intensité : conflits opposant les Etats riverains, conflits opposant les migrants de différentes nationalités à l’intérieur d’un même secteur d’activité ; conflits survenant entre acteurs de différents secteurs tels que l’agriculture, l’élevage et la pêche. Ces conflits sporadiques avant 1970 sont devenus réguliers dans les décennies 1970–1980 à cause de la rareté de l’eau, elle-même causée par les dures périodes de sécheresse qu’a connu le bassin du lac Tchad.

En ce qui concerne les conflits interétatiques autour du lac Tchad, un conflit a opposé le Cameroun au Nigéria au sujet de la souveraineté sur Darak. En effet, l’île de Darak située à environ 35 km à l’Est de la frontière avec le Nigeria, riche en poissons a été occupée par le Nigéria et une dispute a opposé, pendant près de 20 ans, le Cameroun et le Nigéria sur sa souveraineté. Après une série d’escarmouches entre 1987 et 1990, les deux pays n’ont pas pu résoudre ce différend au sein de la CBLT. Par ailleurs, deux autres affrontements opposèrent le Tchad au Nigeria en avril et juin 1983 au sujet du lac Tchad notamment pour l’appropriation de certaines îles dont Tatawa, Hadidé et Kinasserom. Les tentatives de résolution de ce conflit par la CBLT avaient échoué et la frontière entre ces deux pays fut fermée. En mai et début juin 1983, le Nigeria attaqua à son tour les troupes tchadiennes (Sambo, Citation2016).

Il importe de préciser que les conflits les plus récurrents sur le lac Tchad opposent les usagers de différentes communautés autour des ressources naturelles. L’occupation progressive des abords immédiats des berges du Lac Tchad par les éleveurs et les agriculteurs entraîne aussi souvent des oppositions entre ces deux groupes. Ces conflits naissent du fait que les éleveurs utilisent l’eau pour l’agriculture et la végétation environnante comme pâture. L’on note, une multiplication des conflits entre les éleveurs et les pêcheurs dans les plaines inondables. Tel est le cas des conflits qui ont opposé les éleveurs Arabes Choa et les pêcheurs Mousgoum le 05 décembre 2021 dans l’arrondissement du Logone Birni au Cameroun. Les heurts qui s’en sont suivis, ont entrainé des pertes en vies humaines et des centaines des déplacés internes et des réfugiés. Et même, la cohabitation entre les pêcheurs sur le lac Tchad dégénére souvent en confits. Ces conflits relèvent des mobilités des pêcheurs qui parfois ne respectent pas les frontières sur ces points d’eau. L’ignorance des délimitations frontalières par les communautés pose des sérieux problèmes. L’on peut noter de ce fait les disputes autour de certains secteurs de pêche.

A cela, les incursions de Boko Haram ont entrainé le déplacement des populations de certaines communautés, augmentant ainsi la pression sur les ressources. La violence de Boko Haram a « été importée de Maiduguri et du cœur du Borno, au lac Tchad, elle a révélé des vulnérabilités existantes » (Magrin et Lemoalle, Citation2020, p. 137). Ainsi, « la compétition autour des ressources, de leur exploitation, de leur usage, de leur représentation est un autre enjeu central du déclenchement, du déroulement et de la résolution des conflits dans le bassin du lac Tchad » Chauvin et al, Citation2020, p. 33).

5. Des mécanismes endogènes au secours de la gestion des ressources en eau et de résolution des conflits autour du lac Tchad

L’existence de ces conflits ne doit pas laisser croire que rien n’est fait à la base pour les éviter, pour les résoudre et pour promouvoir la paix. Chaque peuple d’une façon ou d’une autre a développé de façon spontanée et spécifique des mécanismes de résolution de ces différends et de promotion du vivre-ensemble.

Il est important ici de noter que les communautés locales ont toujours adopté des stratégies et mesures afin de s’adapter aux conséquences des modifications des ressources en eau liées à celles du climat. Il s’agit entre autres de l’irrigation, la construction des digues et diguettes, la recharge artificielle des nappes souterraines, la gestion communautaire des mares d’eau, la gestion communautaire des pêcheries et la préservation des mares d’eau sacrées (Sambo, Citation2021, pp. 2–3). Ces pratiques si on s’en tient au contexte africain, contribue à une gestion rationnelle et durable des ressources en eau. Ce qui traduit que ces populations ont depuis longtemps intégrée de la durabilité dans la gestion des ressources en eau.

Pour s’adapter à un environnement qui devient de plus en plus hostile, ces sociétés ont développé à la base un ensemble de mécanismes de résolution des conflits et de promotion de la paix qui perdure encore de nos jours. Ces conflits sont résolus grâce d’abord à la médiation des hommes âgés (patriarches) prônant la réconciliation. Ils sont considérés comme les « faiseurs de paix » dans les différentes sociétés (Buduma, Mousgoum, Arabes Choa, Kotoko, Kanuri, etc.). Les populations font toujours appel à leur expérience et sagesse pour tempérer les tensions entre les communautés. Elles le justifient par la forte idée de partage équitable des ressources qui les caractérise. Il y a aussi l’intervention des vieillards qui sont étrangers aux belligérants qui jouent aussi le rôle de médiateur (rassembleur, rappel des liens de fraternité, l’histoire, l’eau comme bien commun, etc.). Ensuite, l’arbre à palabre est sollicité car il privilégie une solution qui arrange toutes les parties prenantes aux conflits. C’est une pratique fort ancienne chez les peuples du bassin du lac Tchad. Plusieurs litiges sont résolus par les blama et les chefs traditionnels à travers ce mécanisme. Bien plus, il existe toute une justice coutumière autour de l’eau dans chaque communauté. L’eau comme la terre dans pratiquement toutes les sociétés du lac Tchad était gérée selon les règles coutumières. Par exemple sur le plan de la sauvegarde la qualité de l’eau, il était interdit à l’époque chez les Boudouma, d’utiliser les produits toxiques dans le lac Tchad. Les fruits de cailcédrat ou les écorces de Burkao africana étaient proscrits pour la pêche, car ils pouvaient tuer les alevins (Sambo, Citation2020, pp. 392–397).

Enfin, à côté de ces mécanismes, l’on retrouve les pratiques de promotion de la paix entre les populations riveraines. Il s’agit par exemple de la coopération entretenue entre les autorités traditionnelles, les soirées culturelles et les activités ludiques entre les populations riveraines, les rites et les festivals comme cadre de cohésion sociale. Ainsi, sur le plan de la diplomatie locale, les rencontres entre les autorités traditionnelles avaient d’abord pour objectif la sauvegarde des relations de bon voisinage. Les autorités traditionnelles prennent des initiatives pour favoriser une cohabitation sereine entre toutes les catégories de personnes ou de communautés. Aux abords du Logone, du Chari et du Komadougou Yobé, par exemple, les chefs traditionnels se rencontrent régulièrement. Celui de Yagoua par exemple depuis les années 1900 rendait visite à son homologue de Bongor, et vice versa. De 1939 à 1960, le lamido de Yagoua Makaini se rendait constamment à Koumi pour discuter de la coopération entre les deux villages riverains avec Dapsia, chef de ce village (Sambo, Citation2010, p. 205). A côté de ces rencontres entre les autorités traditionnelles, des festivals sont organisés par les peuples des différentes nationalités partagées par les cours d’eau. C’est ainsi que l’on note TOKNA MASSANA comme lieu de mobilisation des Massa séparés par le fleuve Logone, festival KODOMA qui regroupe les Moussey du Tchad et du Cameroun. L’Association SAO qui regroupaient tous les Kotoko, l’Association culturelle Kanuri (Acak), qui contribue à la Cohésion, à l’intégration, etc. Enfin, les différentes activités culturelles et les jeux ludiques (luttes traditionnelles par exemple) étaient mises en exergue à l’époque pour nouer la paix autour des mêmes valeurs, même pratiques coutumières, etc. pour promouvoir la fraternité, les relations séculaires qui les lient et le vivre ensemble. Ces festivités permettaient aussi d’anticiper sur les conflits sociaux. A titre d’exemple, l’on avait note les danses : katchala, Abagaré, entre les filles et les garçons venant de part et d’autre de la rive du Chari entre Mahada et Blangoua.

Dans l’ensemble, ces mécanismes endogènes ont le mérite d’être une justice sans rancune, des cadres de renforcement des liens de fraternité et du maintien de la cohésion sociale. Toutefois, il faut reconnaitre qu’ils ont des faiblesses notamment ils ne s’appliquent qu’à une échelle communautaire et le respect de la tradition est en perte de vitesse dans les différentes sociétés du bassin du lac Tchad. Le changement climatique, la croissance démographique et la dégradation de l’environnement rendent très complexes la gestion des ressource naturelles et désormais, les conflits prennent des dimensions interethniques. Les ressources naturelles étant désormais comptées, les populations se replient sur les identités ethniques pour s’arroger le contrôle de ces dernières.

6. Conclusion

En somme, il est important aujourd’hui de promouvoir le dialogue entre les différentes communautés situées d’une rive à l’autre, entre l’amont et l’aval et celles partageant les îles du Lac Tchad pour un partage de l’eau « sans guerre ». Vu le contexte de croissance démographique et de pression croissante sur les ressources, la définition de règles plus claires et légitimes d’accès aux ressources apparaît comme un enjeu majeur. La régulation de l’accès aux ressources constitue donc une question centrale. Il est donc intéressant :

  • de revaloriser et d’intégrer plus fortement les mécanismes endogènes dans la résolution des conflits et la promotion de la paix autour de la gestion des ressources en eau du lac Tchad ;

  • d’encourager les Etats à soutenir ces initiatives dans leur politique nationale de gestion de ressources et de résolution des conflits ;

  • d’intégrer ces mécanismes dans la révision des instruments conventionnels de coopération ;

  • Et enfin d’impliquer de plus en plus les populations dans les prises de décision et de favoriser la vulgarisation des lois, des conventions et des accords autour de la gestion du lac Tchad.

Déclaration de divulgation

No potential conflict of interest was reported by the author(s).

Déclaration de Disponibilité des Données (DAS)

Les données contenues dans cet article peuvent faire l’objet de partage gratuite et de publication après son évaluation.

Références

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  • Magrin, G., Lemoalle, J., & Pourtier, R. ( dir). (2015). Atlas du Lac Tchad. Passages.
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