Morphological variation in the Sabota Lark Calendulauda sabota in southern Africa

Abstract

Separation of the eight southern African subspecies of Sabota Lark Calendulauda sabota into thick-billed and slender-billed groups has been proposed. This study used biometric data obtained from museum skins in South Africa to evaluate morphological variation in the subspecies as a basis for the delineation of Sabota Lark into the thick-billed, slender-billed and intermediate groups. Six mensural characters were measured by a single researcher. Box plots were used to identify outliers, the 75% rule for diagnostics was applied to determine whether subspecies were distinct, and discriminant function analysis was used to evaluate the validity of the thick- and slender-billed groups, and the existence of a putative intermediate group. The results of this study support the separation of Sabota Lark into slender-billed (C.s. sabota, C.s. sabotoides, C.s. suffusca and C.s. waibeli) and thick-billed (C.s. bradfieldi, C.s. herero and C.s. naevi) groups based on culmen-nare length and bill width. The results failed to provide evidence for an intermediate group. Some C.s. ansorgei specimens had thick-billed characteristics, whereas others had slender-billed characteristics, implying sympatry of the thick- and slender-billed groups in southern Angola and north-western Namibia.

Variations morphologiques chez l’Alouette sabota en Afrique australe

Les huit sous-espèces africaines de l’Alouette sabota Calendulauda sabota ont été séparées en deux groupes : à bec épais et à bec fin. Cette étude utilise des données biométriques obtenues à partir de peaux issues de musées en Afrique du Sud pour quantifier la variation morphologique au sein des sous-espèces et évaluer la justification de la distinction des Alouettes sabota en groupes a bec épais, à bec fin, ainsi que les groupes intermédiaires. Six mensurations ont été relevées par un seul chercheur. Des boîtes à moustache ont été utilisées pour identifier les valeurs aberrantes, la règle des 75% pour le diagnostic a été appliquée pour déterminer dans quelle mesure les sous-espèces étaient distinctes, enfin, une analyse discriminante a été utilisée pour évaluer la validité des groupes à bec épais et fin et l’existence de groupes intermédiaires potentiels. Les résultats de cette étude vont dans le sens d’une séparation des Alouettes sabota en deux groupes, sur la base de la longueur culmen-narine et de la largeur du bec : groupe à bec fin (C.s. sabota, C.s. sabotoides, C.s. suffusca and C.s. waibeli) et groupe à bec épais (C.s bradfieldi, C.s. herero and C.s. naevi). Les résultats ne suggèrent pas l’existence d’un groupe intermédiaire. Aucun specimen C.s. ansorgei n’a présenté des dimensions de bec intermédiaires. Quelques spécimens de C.s. ansorgei présentaient des caractéristiques propres au groupe à bec épais, tandis que d’autres présentaient des caractéristiques propres au groupe à bec fin, impliquant une sympatrie de ces deux groupes au sud de l’Angola et au nord-ouest de la Namibie.

Keywords:

• 75% rule for diagnostics
• Alaudidae
• biometric data
• delineating subspecies
• discriminant function analysis
• geographic variation