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Ostrich
Journal of African Ornithology
Volume 89, 2018 - Issue 2
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Research Articles

Habitat utilisation and nesting behaviour of two sympatric weavers in Mbalmayo District, Cameroon

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Pages 163-172 | Received 28 Feb 2017, Accepted 22 Nov 2017, Published online: 02 Feb 2018
 

Abstract

Avian ecology and behaviour data provides crucial information for bird conservation and management, but are still missing for many species, particularly in developing countries. This study examines habitat utilisation, nesting behaviour, anthropogenic disturbances and impacts on agricultural crops of Village Weaver Ploceus cucullatus and Vieillot’s Black Weaver Ploceus nigerrimus in Mbalmayo District, Cameroon. Abundance was estimated by nest counts and point counts of birds at 40 previously located colonies, where also tree metrics and anthropogenic disturbances were measured. In total, more than 1 700 birds of the two species were estimated within a 9 km2 study area, divided into two blocks and five different habitat types. Village Weavers were generally more abundant, especially in the urban habitat, whereas Vieillot’s Black Weavers were most numerous in the rural habitat. Among the tree species used for nesting, mango Mangifera indica and African border tree Newbouldia laevis had the highest nest counts, which also was positively related to canopy cover diameter. Traffic noise disturbance was associated with lower bird and nest counts, whereas the opposite was observed on farming disturbance. The relative impacts on agricultural crops were estimated for African oil palm Elaeis guineensis (38%), maize Zea mays (36%), Musa spp. (18%) and Mangifera indica (8%). The implications for long-term coexistence between farmland birds and humans are discussed, and the challenge is to minimise both kinds of bird–human interactions, i.e. anthropogenic disturbances and agricultural crop damage.

L’utilisation de l’habitat et le comportement de nidification de deux sympatrique Tisserins dans le district de Mbalmayo, au Cameroon

Les données concernant l’écologie et le comportement des oiseaux fournissent de cruciales informations pour la gestion et la conservation des oiseaux. Cependant, elles sont toujours absentes pour de nombreuses espèces, en particulier dans les pays en développement. Cette étude examine l’utilisation de l’habitat, le comportement de nidification, les perturbations anthropique ainsi que les impacts sur les cultures agricoles, des Tisserins Gendarmes Ploceus cucullatus et des Tisserins Noir Ploceus nigerrimus au sein du district Mbalmayo, au Cameroon. L’abondance a été estimée par le dénombrement de nid ainsi que le recensement des oiseaux à 40 emplacements où des colonies ont été précédemment localisées et où l’on a également relevé les mesures des arbres ainsi que des perturbations anthropique. Au total, le nombre d’oiseaux de ces deux espèces, vivant dans l’espace étudié, est estimé à plus de 1700. Cet espace de neuf km2 est divisé en deux blocs et cinq différents types d’habitats. Les Tisserins gendarmes étaient généralement plus abondants, particulièrement dans les habitats urbains, alors que les Tisserins Noir étaient plus nombreux dans les habitats ruraux. Parmi les trois espèces d’arbres utilisées pour la nidification, le manguier Mangifera indica et l’arbre de la frontière africaine Newbouldia laevis ont enregistré le plus grand nombre de nid, ce qui était aussi corrélé positivement au diamètre de la canopée (couvert de frondaison). Les nuisances sonores causées par le trafic routier étaient associées à une baisse du nombre d’oiseaux et de nids alors que le contraire a été observé pour les perturbations agricoles. La répartition des troubles causés par les oiseaux sur les cultures agricoles ont été estimés à 38% pour l’huile de palme africaine Elaeis guineensis, 36% pour le maïs Zea mays, 18% pour le Musa spp et 8% pour le Mangifera indica. Les implications pour une coexistence sur le long terme entre les oiseaux des zones agricoles et humains sont en discussion et le challenge est de minimiser les deux sortes d’interactions oiseaux-humain, à savoir, les perturbations anthropiques ainsi que les dégâts causés à l’agriculture.

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