Abstract
To evaluate the usefulness of slow cortical responses (ERA) for threshold estimation in infants and young children, 83 children were investigated with combinations of pure-tone audiometry, electrocochleography (ECochG) and ERA. The deviations between ECochG and ERA thresholds were correlated to brain function in order to diagnose central hearing losses. By comparing corresponding values of 2 kHz pure-tone and ERA thresholds, 32% (10/31) errors were found, mainly below 35 dB HL. In a group of patients with no sign of brain disorder, an overall error rate of 37% (20/53) was found. Below 35 dB HL, 72% (11/15) errors were found. In a group of patients with brain dysfunction, the overall error rate was 70% (21/30), below 35 dB HL it was 84% (21/25). In the range below 35 dB HL, no significant difference (p > 0.05) in errors was found between the groups with and without brain disorders. It is concluded that ERA is unreliable for the estimation of moderate hearing losses and cannot per se detect a central hearing dysfunction. Elevated ERA thresholds may indicate a central hearing loss, but to establish this topical diagnosis, ECochG and neuropsychologjcal examinations are necessary.
Afin d'évaluer l'utilité des réponses corticales lentes (ERA) dans la détermination des seuils d'audition chez le nourrisson et le jeune enfant, nous avons examiné 83 enfants en combinant l'audiométrie à tons purs, 1'ECochG et FERA. Les divergences entre les seuils obtenus en ECochG et en ERA furent corrélées au fonctionnement cérébral en vue d'établir le diagnostic d'une atteinte centrale de l'audition. En comparant les seuils pour des tons purs de 2 kHz à ceux déterminés en ERA, nous avons trouvé 32% d'erreurs, généralement audessous de 35 dB HL. Dans un groupe de patients ne présentant pas d'anomalies cérébrales, il y eut en tout 37% d'erreurs; au-dessous de 35 dB HL, le taux d'erreurs était de 72%. Dans un groupe de patients porteurs d'anomalies cérébrales, il y eut 70% d'erreurs au total; audessous de 35 dB HL, on releva 84% d'erreurs. Au-dessous de 35 dB HL il n'y a done pas de différence significative (p > 0,05) entre le taux d'erreurs faites dans le groupe atteint d'anomalies cérébrales et le groupe exempt de telles anomalies. II nous apparaiˇt done que l'ERA ne constitue pas une méthode su're pour la détermination des seuils modérément pathologiques et que cette méthode n'est pas en mesure, à elle seule, d'établir une atteinte de l'audition centrale. Si les seuils en ERA sont élevés, il convient de procéder à des examens ECochG et neuropsychologiques.