Abstract
The aim of the present work was to establish whether contingent negative variation audiometry (CNV-A) is applicable to children. In a group of 23 children aged 5-7 years, only 10 generated clearly recognizable CNV when tested with the method successfully used in adults. When the procedure was modified by prolonging the S1-S2 interval and by introducing attractive slides to serve as the S2 stimulus and by adopting a slower repetition rate, 9 children randomly selected from the former group generated high-amplitude CNV (10.1 ± 4 μV). The CNV-A measurements involving a longer auditory stimulus (S1), lasting nearly to the beginning of S2, and an even slower repetition rate were equally successful in 18 children aged 3-5 years, who generated CNV with an average amplitude of about 9 μV (range 5-15 μV). We believe that the basic problem of successful CNV recording in children is to attract their attention to the signals of the CNV paradigm. The child's attentiveness decreases rapidly. The mean difference and the absolute mean difference between the subjective hearing threshold for white noise and the perception threshold for white noise as determined by CNV-A were as follows: 8.8 ± 8 dB (both values) for the older group, and 3 ± 10.4 and 8.6 ± 6.5 dB, respectively, for the younger group. These differences are quite comparable to those obtained in adults. We therefore believe that CNV-A, used in combination with the behavioral method, provides a most reliable estimate of the child's hearing threshold in dubious situations.
Le but de ce travail était l'étude de l'audiométrie à variation contingente négative (A-VCN) chez l'enfant. Avec la méthode A-VCN habituellement utilisée chez l'adulte, nous n'avons obtenu de réponse nette que chez 10 enfants sur 23 aˇgés de 5 à 7 ans. En modifiant la méthode (en prolongeant l'intervalle S1-S2, en introduisant des diapositives intéressantes en tant que S2 et en ralentissant le rythme de répétition), chez 9 enfants sélectionnés au hasard, tous ont présenté des réponses VCN de grande amplitude (10,1 ±4 μV). Dans un groupe de 18 enfants plus jeunes (entre 3 et 5 ans), la méthode utilisant des stimulations auditives (S1) prolongées presque jusqu'au début de S2 à un rythme de répétition plus lent a également fourni des réponses VCN d'amplitude moyenne d'environ 9 μV (5-15 μV). Nous croyons que la question essentielle pour obtenir des réponses VCN nettes est celle du paradigme de stimulation. La réponse décroiˇt d'habitude rapidement; ainsi ne peut-on moyenner qu'une douzaine de réponses entre 5 et 7 ans, seulement environ 9 entre 3 et 5 ans. La différence moyenne et la différence moyenne absolue entre le seuil subjectif d'audition du bruit blanc et le seuil de perception du bruit blanc déterminé par l'A-VCN ont été les suivantes: 8,8 ± 8 dB (pour les deux) dans le groupe plus aˇgé et 3 ± 10,4 dB et 8,6 ± 6,5 dB, respectivement, dans le groupe le plus jeune. Ces différences sont comparables à celles relevées chez les adultes. En conséquence, nous pensons que l'A-VCN, utilisée en combinaison avec les méthodes comportementales, fournit l'estimation la plus fiable des seuils auditifs des enfants dans les cas douteux.