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Réflexions Sur L'Apophonie Qualitative en Indoeuropéen

Pages 205-216 | Published online: 04 Dec 2015

  • Cf. l'article ‘La nature des procès dits “analogiques”’ (Acta Linguistica V, p. 20–23).
  • L'opposition balto-slave non-palatal:palatal tire son origine de la coïncidence de e et i'e après consonne.
  • Il y a à vrai dire un petit nombre de mots méridionaux, dont l'a ne se laisse pas expliquer par des facteurs phonétiques. Mais il faut aussi compter, ce qu'on n'a pas fait jusqu'ici, avec des emprunts passant des langues o aux langues a/o, ou avec des mots empruntés à une source commune.
  • Le fait que les paradigmes en -mi et -ha appartiennent en hittite à deux conjugaisons différentes nous fait penser à la possibilité que la forme en était à l'origine une forme dérivée plutôt que flexionnelle. En v. ind., grec, etc. elle a été incorporée dans le système de la conjugaison du verbe-base.
  • Cette apophonie o/e est conservée dans la flexion hittite Sak-hi, Sak-ti, Sak-i, mais Sek-weni, Sek-teni, si contrairement à Milewski (Rocznik Orientalistyczny VIII, 1932, p. 103) il ne s'agit pas d'assimilation.
  • Le vocalisme o du type baryton róμos, par contre, s'explique comme celui des noms-racines dont il est l'héritier historique. Le remplacement de la formation *luks par *loukos a dû commencer à une époque où le premier type était encore *louks. Peu à peu les noms-racines, refoulés par la formation *loukos et ne subsistant qu'à titre de résidus, ont généralisé le degré zéro des cas faibles et moyens en face du vocalisme o du type vivant et productif *loukos. L'ancien degré o ne s'est maintenu que dans les noms-racines sans sonante.
  • Rien ne s'oppose à une explication analogue du type roμń dont on peut, cependant, rendre compte d'une façon plus simple.
  • Il est probable que le degré e fut aussi gardé au gén. sing, si celui-ci se terminait en -s (sans voyelle thématique précédente), comme dans v. irl. anmae < *nmens, v. ind. dán (grec δεσ-), avestique *d∂ng.
  • lat. meditullium < tellus (?); ombrien dupursus “bipedibus” en face de peȓi, persi “pede”.
  • Cf. l'accentuation de la 3. p. plur. v. ind. śsati, (â)śāsati (-uh < -ur < -r).
  • Pour l'aoriste cf. véd. bhuvam, -as, -at, mais bhūma, bhūta, etc.

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