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Structure de L'Anthroponymie Vénète D'Après les Inscriptions D'Este

Pages 24-44 | Published online: 04 Dec 2015

  • Nous renvoyons aux diverses séries de textes que nous avons republiées par un sigle gras, suivi du no. de l'inscription dans l'article: J = Rev. Ét. Anc. LIV [1952], p. 51–82 et N = Latomus XII [1953], p. 3–13, pour les bronzes de Lagole; U = Alti dei Lincei, IX [1954], p. 21–23), pour les urnes de Covolo et Montebelluna; pour Este: M = Rev. Ét. Ane. LV [1953], p. 58–112 (plaques de bronze votives), V = Rev. Ét. Anc., LVI [1954], p. 61–89 (épingles de bronze votives), Y = Athenaeum, XXXII [1954], p. 134–158 (stèles votives), R = Atti dell'Istituto Veneto, CXII [1954], p. 191–267 (pierres funéraires), T = Rev. Ét. Lai., XXXI, [1953], p. 117–176 (urnes cinéraires).—Un simple no. renvoie aux textes correspondants des P. I. D. (tome I [1933] des Praeitalic Dialects of Italy, par Conway), mais en tenant compte de nos propres lectures.
  • Les noms figurant seulement dans des textes en alphabet latin sont donnés en MAJUSCULES ITALIQUES; les noms figurant dans des textes en ecriture venete sont donnes en minuscules ilaliques. Nous faisons, ici, abstraction de la punctuation de l'ecriture venete, qui sert a preciser la division des mots en syllabes. Nous transliterons φ par b, z par d, X par g; vh est la graphic vénète répondant à lat. F; ś (par opposition á s) note une siffiante forte; il signale une variante graphique (Lagole) de ii (valant yod).
  • On doit considérer comme douteuse l'existence d'un composé * Vantkenia à Este. Voir notre discussion de V XVI.
  • Sur l'interprétation (V. Pisani) de HosØihavos comme composé, voir Lalomus XII [1953], p. 395. Sur l'interprétation de Osliiaiko comme composé, voir notre discussion de U II.
  • La forme du second terme de composé, avant dérivation par -eggo- (§ 15) reste incertaine. Peut-être *-genə (vén. *-gênâ, comme en latin) s'il fallait, dans R C, considérer Voltigenei comme un datif en *-gen(ə)-ei; mais nous préférons y voir (régi par vesoś “proprius”) le génitif de Volligeneios. Peut-être *-gen(ə)-o-s si la lecture de Y I est bien Molo M[….]enos, et s'il faut restituer un nom tel que M[alug]enos, etc.; mais il peut s'agir ici d'une formation celtique, non proprement vénète. Le second terme de composé -gno- est à -gens- ou -geno- comme lat. -gnus à -gena.
  • Galko est nécessairement masculin dans Ukona Galknos (T XXIV), FREMANTIO nécessairement féminin dans FREMANTIONI VXORI (C.I.L. V 2974), etc.
  • Allo (V I) a des chances d'être féminin, parce que presque toutes les épingles d'Esté sont dédiées par ou pour des femmes; Metśo (J 39) a des chances d'être masculin, parce que presque tous les bronzes votifs de Lagole sont dédiés par des hommes. Mais, dans les cas les plus favorables, il y a simple présomption.
  • On notera l'existence de Anales en -es, qui ont été diversement interprétées, mais qui nous paraissent être des nominatifs de thèmes en -ē- (étrangers, on le sait, à l'onomastique latine). Ainsi, à Este, non point veskeś (qui nous parait être un élément formulaire dans T XXVI, XXXIV), mais Kantes (Y III) et, éventuellement Baleress'il fallait adopter cette lecture dans M XX; à Roganzuolo, Kuges (158); des exemples possibles aussi à Monte-Pore (161) et à Würmlach (182).
  • Ainsi, à Este, Galko (T XXIV), Lemo (T XXVII), Leso (T VII), Makko (R A), Moldo (Y V), Moldonkeo (M II), Molo (Y I), Molto (R V), PVLLIO (T XXXVI, XLVI), VANTICCO (T LXIII), VANTJO (T XXXVI), Uko (T VI), Viseio (R XVII), etc.—A Padoue, Θoupeio (148), Foθo (150); à Montebelluna, Molo (U I); à Lagole, Aviro (J 7), Turilo (J 28); etc.
  • Sous réserve des interversions possibles: voir § 10.
  • Sous réserve des interversions possibles: voir § 10.
  • C'est relativement improbable pour les urnes cinéraires. Nous ne voyons cependant pas d'autre explication possible pour T XXII (§ 10): soit que les deux parents de Fugenia soient morts ensemble, soit qu'à la mort du second elle ait pris soin de réunir leurs cendres.—Mais, pour T XXIII, voir § 12.
  • L'un des deux thèmes pupon- et rako- est-il celui d'un appellati!? S'agit-il des noms individuels des deux personnages figurés sur la stèle? Y a-t-il eu quelque lapsus du lapicide, par exemple une haplographie pour ego * (Bo)rakoi (ou *Kor- ou *Lor, ou *Mor- ou *Sor-, etc.), le second terme étant alors un patronyme en -ako-?
  • Voir aussi § 9 et note 21.—V. Pisani et, surtout, O. Haas ont cherché à identifier des appellatifs dans ces désignations complexes. Voir, respectivement, pour Pisani, Latomus XII [1953], p. 391, p. 395; pour Haas, “Venetica, III”, dans Lalomus, XIII, [1954], p. 9–24.
  • VEIVS est connu, notamment, à Aquilée (C.I.L. V 1356) et les noms de cette souche (Schulze, ZGLE. 251) sont largement représentés en Vénétie.
  • Il faudrait alors que ce qui précède appartint,—on voit mal comment—, à la partie formulaire de la dédicace; eska iva “haec Uŏna” (E. Vetter) est sans vraisemblance.
  • Préférence pour -ako-, le gentilice étant en -yo.-
  • Nous renonçons désormais, pour M VIII, à voir dans e b autre chose qu'une formule abrégée; cf. V Xb.
  • 27 Seulement dans l'hypothèse (la lecture étant extrêmement incertaine après eii)où on lirait Lemeloi Urkleiioi avec, après -eiioi, quelques traits que l'on supposerait être l'initiale d'un troisième nom (§ 11) abrégé.
  • Interprétation proposée dans Word VIII [1952], p. 58–59.
  • Voir listes d'exemples dans Word VIII [1952], p. 54 et suiv.
  • P. Kretschmer, Gioita XXX [1943], p. 200–201, a signalé en celtique, en lépontique et en ligure des exemples de thèmes en -yon- fonctionnant comme patronymes.
  • Voir Holder, I 1051.
  • II semble, en revanche, qu'on doive préférer l'analyse Kalak-na (§ 24).
  • On notera cependant que H. Krahe donne comme “illyriens” -ako-, -iko-, -oko (Lexikon, 148–149).
  • S'il fallait, dans V XVIII, lire, non point Ne(.)r.ka, mais Nerika, il faudrait sans doute songer à un arrangement de Nerka (nom individuel féminin fréquent à. Este) sous l'action des noms (celtiques) en -ika.
  • Mais il est plus probable qu'il s'agit ici d'un patronyme préposé au nom individuel (§ 10).
  • Vase funéraire en bronze (perdu; connu par une copie du xviiie siècle) portant, en écriture latine: ENONI ONTEI APPIOI SSELBOISSELBOI ANDETICOBOS ECVPETARIS; la meilleure interprétation est celle de F. Sommer (I.F. XLII [1924], p. 126): “monument d'Ennonios pour O., pour A., et pour lui-même, tous trois ills de A.”.
  • Gioita XXIII [1935], p. 199.
  • Schulze, ZGLE. 138
  • Sans dout s'agit du mê suffixe que les noms indiciduels masculins Goltanos (162, Valle di cadore), et * Rumanos (s'il faut supposer l'existence de ce dernier à partir de Ruman-na “femme de R.”?). Sur les noms en -anos et -ana
  • Second ou troisième (voir § 12).
  • Datifs Vhougonl[ei] dans R XII, Iuvanθei dans 149 (Padoue); nominatifs Osls dans 152 (Vicence) et, peut-être, Lemelor (?) dans M XX.
  • Ces dérivés, ainsi que Akul(iio)s (Y III; R I), Egesl(iio)s (Y III; R IV), peuvent être formés soit sur *Akul-, *Egesl-, soit sur *Akuto-, *Egesto.-
  • Vhremaislos est attesté dans Y A et dans R XIV.
  • Génitif Makknos dans R A; nominatif Moldo dans R V.
  • Nominatifs Vollos dans 180 (Würmlach), Voθo dans 150 (Padoue).
  • Outre, peut-être, Akul-na et Egesl-na: voir note 42.
  • A partir de *Ka(t)lakos (peut-être restituable dans R XIV?; sur Kall-, Holder I 843–847), *Laivos (cf. H. Krahe, Lexikon, 60–61), *Loxos (cf. patronyme dans V IX: § 12), *Muskialos, *Prigdos, *Sokkos (cf. T LXV, LXXXIII), * Souvos, * Turkos, * Verkondaros (cf. gaul. Vercondaridubnus), ou à partir des noms en -on- correspondants.
  • Cf. TVIA (C.I.L. V 443), TVIO (C.I.L. III 3602) et, peut-être, Urkleiios ou Urkleiia dans T XIX.
  • Die Veneer [1891], p. 266 et suiv.
  • A l'exception de T, U, V, Y (voir note 1).
  • Voir § 22. La rubrique “Namensulllx -na (-nos)” de l'index de Pauli (p. 454) est un trompe-l'oeil; le seul exemple de -nos allégué par Pauli est celui de Y I: voir § 3.
  • Voir § 8.
  • Voir § 12.
  • Nous ne reconnaissons comme génitifs ni veskeś (voir note 16), ni vesoś (voir note 5), ni les noms propres à finale -es (voir note 5),—et encore moins (malgré Pisani) Mol- donkeo, Viseiio, Θoupeio (voir § 16).
  • I.F. XLII, p. 109–112.
  • La plupart des noms en -on- (nous avons cité au § 8 ceux dont le genre est connu) figurent dans nos textes sous la forme du nominatif, qui est en -ō; la finale -ons dans T VI, VII, et dans 168 (Gurina) est pour -on(iio)s: voir § 14; -on n'existe ni dans Y I (voir note 5), ni dans 144 (Padoue) que nous discuterons ailleurs.
  • Datifs Mollone[i] dans R V, Puponei dans 141 (Padoue), Turilonei dans J 28 (Lagole).

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