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Une Hypothese Sur la Forme Primitive du Type B en Amharique

Pages 479-488 | Published online: 04 Dec 2015

  • Le type C ne sera pas considéré ici; voir sur ce type H. Fleisch, Les verbes à allongement vocalique interne en sémitique; W. Leslau, « Le type verbal qatälä en éthiopien méridional », Mélanges de l'Université Saint Joseph, vol. 31 (1954). 15–95.
  • En nord-éthiopien (guèze, tigré et tigrigna) le type A a la 2e radicale simple au parfait alors que le type B a la 2e radicale géminée. En amharique la 2e radicale est géminée aussi bien au type A qu'au type B, mais c'est à l'imparfait et au jussif que dans le type A la 2e radicale est simple alors que dans le type B la 2e radicale est géminée dans ces formes.
  • Des traces de différences sémantique se trouvent à l'occasion. Ainsi, p. ex. tigrigna qäräbä « être proche », mais qärräbä « rapprocher »; zorä « faire un tour » (type A), mais zäwwärä « tourner » (actif). Pour le type B servant dans la formation des dénominatifs, voir plus bas.
  • JAOS 71 (1951). 224, n. 81 contre l'objection de Polotsky, JAOS 69 (1949). 38, n. 11.
  • Dans mon Étude descriptive et comparative du gafat, p. 103, j'ai exprimé l'idée que le -u final dans l'imparfait du muher, gogot et aymellel représente probablement la voyelle finale du proto-sémitique (yaktub-u).
  • Cette idée est en désaccord avec ce que j'ai exprimé dans JAOS 71 (1951). 224–225.
  • Noter toutefois que le parfait négatif est at-märräqä qui indiquerait peut-être une forme archaïque. C'est aussi le cas en gogot et masqan dont la forme positive est bettänä(m) avec e, mais la forme négative est am-bättänä, avec ä après la lre radicale.
  • La terminaison -äl est un élément abrégé du verbe d'existence *alä « être ».
  • Le seul exemple avec 2e radicale géminée est šillämä « orner ». La forme säffätä « se révolter » est un amharisme.
  • Pour le -al final, voir n. 8.
  • Le -i final est une voyelle de disjonction. Le harari est une langue qui n'a pas de groupe consonantique final.
  • Noter la terminaison -an contre -äl (-al) des autres langues.
  • Pour les verbes à 2e radicale géminée, voir JAOS 71 (1951), n. 84.
  • Pour les verbes à 2e radicale géminée, voir JAOS 71 (1951), n. 85.
  • Probablement aussi en eža, endegeň et gyeto, mais je n'ai pas fait d'enquête morphologique sur ces langues.
  • La 2e radicale du type B est simple en chaha et en ennemor, mais on sait que cette radicale était géminée à l'origine (Word 4, 1948, p. 42–47).
  • Pour la forme *bättänä au parfait négatif (am-bätlänä), voir n. 7.
  • Pour la voyelle ä au lieu de e après des prépalatales amhariques, voir M. Cohen, Traité de langue amharique, p. 46.
  • Noter que la voyelle du préfixe est ä.
  • Cette suggestion nous obligera à revoir tous les verbes à initiale prépalatale et à réexaminer leur origine.
  • La 2e radicale géminée du type A de l'ambarique et de quelques autres langues sud-éthiopiennes est une formation secondaire.
  • Pour les hésitations dans certains verbes entre les types A et B soit au thème simple soit aux thèmes dérivés, voir M. Cohen, Nouv. ét. 219.
  • Les autres langues ont un s initial pour ce verbe: masqan, gogot, aymellel sotta.
  • Pour la 2e radicale géminée, voir n. 21.
  • ṭäbbäqä « protéger, garder » du type B est peut-être un sens dérivé de ṭäbbäqä « être serré » du type A.
  • Voir aussi M. Cohen, Nouvelles éludes d'éthiopien méridional, p. 198. Les verbes 1. 1. 2 avec initiale quelconque qui sont également du type B sont: qäqqälä « cuire à l'eau » (racine qlw, Guidi 272), qäqqärä « dresser l'oreille » (cp. qäräqqärä, même sens), (a)gäggärä «regarder en écarquillant les yeux », (a)gäggämä «être convalescent». Pour d'autres verbes, voir Cohen, ib.
  • Pour le sémitique, voir Brockelmann, Grundriss der vergleichenden Grammatik der semitischen Sprachen, p. 509; pour l'amharique M. Cohen, Traité de langue amharique, p. 201.
  • Tout verbe à 2e radicale w ou y est en principe du type B (M. Cohen, Nouv. ét. 217).
  • On rencontre aussi des verbes tels que masqan derräbä-m « doubler », sellälä-m « espionner »; gogot demmäṭä-m « carder la laine », tekkälä-m « planter », mais ces verbes sont pris de l'amharique et ont simplement adopté le type B sans palataliser leur initiale.

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