571
Views
16
CrossRef citations to date
0
Altmetric
Original Articles

Etude des variations sociales et géographiques des faits linguistiques

Observations faites à Paris en 1956–1957

Pages 55-99 | Published online: 04 Dec 2015

  • Op. cit., p. 246.
  • Aussi désirons-nous ici exprimer notre gratitude envers notre cher Maître dont l'intérêt, les conseils précieux et la direction constante ont permis la réalisation de ce travail. Nous tenons aussi à remercier M. Assénat, Inspecteur général du Service de l'enseignement du Département de la Seine, M. le Recteur de l'Université et Mgr. Le Cordier de nous avoir accordé l'autorisation de pénétrer dans les établissements scolaires: grâce à cette autorisation nous étions en possession d'un «Sesame, ouvre-toi» devant lequel toutes les portes cédaient miraculeusement.
  • Pour cette seule paire nous avons cherché à préciser s'il s'agissait d'une opposition de longueur ou d'une opposition de timbre en demandant: «Est-ce le même son plus long ou un son différent?».
  • J. Rousselot, cité par P. Fouché, Le français moderne, IV (1936), p. 211.
  • A. Martinet, La prononciation…, p. 10.
  • Ibid., p. 16.
  • A. Martinet, La Prononciation…, p. 22.
  • Martinet, ibid.
  • Martinet, Ibid.
  • Martinet. Pron., on. 34–35.
  • ll n'est pas sans intérêt de comparer ces phénomènes sociaux à certains phénomènes anthropologiques: Le Docteur J. Trémolières (cf. Paris et l'agglomération parisienne, Paris 1952, I, p. 93) constate que la taille moyenne des enfants des lycées est plus élevée que celle des enfants des écoles communales.
  • Les lycées où l'on a enquêté ne se trouvant pas dans des quartiers identiques, ils n'entrent pas ici en ligne de compte.
  • Dans le cas de patte/páte, le décalage entre le faible pourcentage d'oppositions perçues par moi-même et celui, très important, qu'affirment les élèves, mérite d'être signalé. Comme on le verra plus loin (pp. 83–84), l'écart entre les deux enregistrements est déterminé dans une très large mesure par le milieu social, w.—3
  • Dans ce cas les pourcentages auraient été les suivants:
  • Voir, p. 62.
  • C'est-à-dire, d'élèves nées à Paris, de parents nés également à Paris. On en compte 61 dans les écoles communales, 14 dans les écoles libres.
  • Pour la définition de ce terme voir pp. 84–85.
  • L'addition de tous les décalages que nous livre la confrontation des deux catégories d'écoles pour l'ensemble des questions, nous donne en effet la somme de M: 78,3, E: 85,8 à l'intérieur des professions libérales et la somme de M: 118,00, E: 112,00 pour les professions manuelles.
  • L'opposition arrêt/raie (L) se place à part.
  • De même dans les lycées et écoles libres, c'est le 16ème arrondissement qui (présente les pourcentages d'oppositions les plus importants.
  • L'ordre étant normalement le méme pour E et pour M, nous nous dispensons ici de donner les chiffres obtenus pour E.
  • Pour la définition exacte de ce terme, voir pp. 84–85.
  • Serge Antoine, Cartes comparatives à petite échelle, dans Paris et l'agglomération parisienne, II (Paris, 1952), p. 38.
  • Ibid., I, pp. 65–82.
  • De toute évidence, ce chiffre appelle des réserves. Il est, en effet, peu vraisemblable que des locuteurs qui ignorent une distinction en syllabe ouverte non finale (taché/tâché) la connaissent à la finale absolue (rat/ras).
  • Les pourcentages obtenus pour l'opposition brin/brun sont trop bas pour que le très léger décalage puisse avoir aucune signification.
  • S. Antoine, op. cit., I, p. 67.
  • Ibid., p. 70.
  • Ibid., p. 72.
  • Ibid., p. 75.
  • Voir p. 77.
  • La mauvaise réputation de ce quartier paraît notoire: Hector Gogier parle dans son livre Paris à la fourchette, Paris 1909 (cité par J. Gautier dans: Paris et l'agglomération parisienne, I, p. 179), de ses chiffonniers, de ses guinguettes et de ses maisons de prostitution.
  • Ibid., pp. 177–179.
  • Voir les cartes relatives au personnel des usines Panhard dans Paris et l'agglomération parisienne, I, pp. 15 et 75.
  • Ibid., pp. 67 et 188.
  • Ibid., p. 189.
  • Ibid., p. 72.
  • S. Antoine, op. cit., p. 67.
  • Ibid., p. 71.
  • Ibid., p. 72.
  • La carte représentant les oppositions pour patte/pâte qu'affirmaient faire les élèves, aurait été fort différente pour le 7ème arrt. Nous en exposons les raisons, p. 78.
  • Prix moyens en francs, calculés d'après le Livre foncier de Paris, par Louis Girard: «Les élections sous la IIIème République à Paris», 1949, dans Paris et l'agglomération parisienne, I, p. 72.
  • On n'a pas tenu compte de termes aussi vagues que «taxateur», «achète au printemps des couvertures», «inspecteur de dépôts», ou aussi inattendus que «jockey», et qui, pai leurs latitudes, auraient pu figurer dans plusieurs classes en même temps.
  • Pour des raisons de commodité technique nous emploierons par la suite les termes «ouvriers» et «prof, lib.» pour leur faire couvrir l'ensemble des catégories professionnelles décrit plus haut.
  • II n'y a que l'opposition regard/gare qui fasse exception; mais, comme on l'a vu cidessus, p. 62, la distinction ´/à devant r est fort peu utilisée aujourd'hui.
  • «Paris a pour ainsi dire pompé les provinces; c'est de provinciaux que sa population se compose, ou de descendants de provinciaux. La majorité des Parisiens remonte directement à une origine provinciale; il en est peu qui puissent revendiquer parmi leurs ancêtres une longue lignée de Parisiens.» (A. Demangeon, Paris, la Ville et sa Banlieue, Paris 1933, p. 20).
  • Le fait que ce soient les écoles libres qui présentent les pourcentages les plus bas doit s'expliquer par l'immigration importante en provenance de régions rurales en majeure partie catholiques.
  • Ecoles communales Ecoles libres
  • Elèves à parents parisiens.
  • Ensemble des réponses, indépendamment de l'origine des parents.
  • Elèves à parents provinciaux.
  • Cf. à ce sujet G. Gougenheim: (« Une prononciation vélaire et allongée de a tonique ou protonique est dénoncée comme parisienne» (La langue populaire dans le premier quart du 19ème siècle, Paris, 1929, p. 1). A. Martinet distingue aussi, Romance Philology, vol. XI, p. 352, entre «un usage local qui oppose nettement deux phonèmes de grande ouverture») et «un usage importe sans doute de province, où la distinction de deux phonèmes… se maintient mal… et où l'on tend vers un a unique moyen légèrement antérieun».
  • Prononciation…
  • Ibid., p. 76.
  • Ibid., p. 127.
  • «La confusion apparaît comme un fait d'origine parisienne…», ibid., p. 149.
  • Souvent une élève, après avoir admis qu'elle confondait, s'empressait d'ajouter qu' «il ne faudrait pas» et que çà dépend avec qui l'on parle».
  • Le signe de soustraction indique qu'il s'agit d'une divergence avec prédominance des oppositions effectivement réalisées.

Reprints and Corporate Permissions

Please note: Selecting permissions does not provide access to the full text of the article, please see our help page How do I view content?

To request a reprint or corporate permissions for this article, please click on the relevant link below:

Academic Permissions

Please note: Selecting permissions does not provide access to the full text of the article, please see our help page How do I view content?

Obtain permissions instantly via Rightslink by clicking on the button below:

If you are unable to obtain permissions via Rightslink, please complete and submit this Permissions form. For more information, please visit our Permissions help page.